mercredi 31 décembre 2008

Je me souviens.............de quoi au juste ?

(Vous pouvez lire les messages d'autres blogueurs qui participent
à 400 ans-400 blogues ici)
Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ! Dans quelques heures l'année 2008 sera chose du passé. Le 400e anniversaire de la fondation de Québec, notre capitale nationale, aurait dû et aurait pu être un moment fort dans la prise de conscience populaire de qui nous sommes et de ce nous voulons comme avenir. Au lieu de cela nous avons assisté à une avanlanche de spectacles, sans liens entre eux, dans le but d'amuser la foule. Et la foule a aimé ! 97% des Québécois sont satisfaits des festivités du 400e. Je dois être dans le 3% restant.

Je dois être dans le 3% qui aurait voulu des fêtes avec un sens. Par exemple, une activité de lancement le 31 décembre 2007 où il n'y aurait pas eu, entre autre, "the Pascale Picard Band" ni les chants latino mais plutôt un spectacle qui aurait donné le ton de l'année qui s'en venait.

J'aurais voulu palper, dans le cours de cette année de festivités, le courage dont ont fait preuve nos ancêtres qui ont construit ce pays. Le courage des premiers colons ayant affronté un froid comme ils n'en avaient jamais ressenti . J'aurais aimé réaliser l'expansion de la Nouvelle-France jusqu'au Golfe du Mexique et la vie des fondateurs de plusieurs grandes villes américaines. J'aurais apprécié pouvoir revivre la guerre de la conquête de 1759, le désarroi des colons de la Côte-du-Sud obligés de se réfugier dans les bois, leurs maisons et bâtiments de fermes ayant été incendiés par les Anglais; la Ville de Québec détruite en grande partie; les chambardements amenés par les nouveaux Maîtres du pays.

J'aurais aimé savoir comment les habitants de la Ville Québec ont vécu la révolte des patriotes de 1837, la création du Canada, la première et la deuxième Guerre Mondiale où nous avons été obligés de participer de force. Le Moulin à Images de Robert Lepage nous a fait revivre un peu de ces éléments mais jamais en profondeur.

Bien sûr que les Fêtes de Québec ne pouvaient pas qu'être un gand livre d'histoire. Il fallait aussi un volet culturel et festif. Un volet culturel qui réflétait notre image toutefois. Ce ne fut pas le cas, ou si peu. Un gros Festival d'Été oui, mais un mauvais Festival d'Été. J'ai l'habitude de venir passer les 15 jours du Festival à Québec depuis de nombreuses années. Cette année, je n'ai même pas acheté mon macaron. La programmation étant sans intérêt pour moi. Je ne pense pas qu'il y ait eu tant de spectacles en anglais que cette année.

Pour terminer, parlons de l'évacuation totale de nos symboles nationaux des Fêtes entourant la fondation de Québec et du Québec. Une série de rubans multicolores (sauf le bleu bien sûr) qui s'entremêlaient; des fanions de même teintes délavées mais le drapeau officiel de la Ville de Québec: Non!; le drapeau du Québec: Non !

Le Gouvernement Fédéral a mis la main sur l'organisation et sur l'orientation de ces Fêtes avec la complicité du Gouvernement du Québec et de la Ville de Québec. Il fallait que les Québécois ne se souviennent d'où ils viennent si l'on veut contrôler où ils vont.
Nous ne sommes que 3% à voir quelque chose qui cloche et c'est ce qui me chagrine le plus. La bataille pour la création d'un pays nommé Québec, qui fut celle me ma vie, serait-elle perdue ? Serait-il trop tard pour reprendre en main notre destinée ? Parfois, je fais mienne la belle chanson de Paul Piché: Chu pas mal mal partie pour sauver mon pays........!

Mais maudit y m'auront pas moi non plus. Jusqu'à ma mort, s'il le faut, je me battrai (même si la bataille semble perdue) pour que mes enfants et mes petits-enfants puissent vivre dans un pays bien à eux. Un pays de langue et de culture française sans complexe. Un pays ouvert sur le Monde. Un pays qui partage ses richesses entre ses citoyens et qui s'assure que tous ont une chance égale de s'épanouir. Un pays qui prend soin de ses jeunes comme de ses vieux. Un pays qui s'assure de ne pas dégrader la Terre où nous habitons et qui fait des choix énergitiques responsables.
Vive le Québec Libre !

lundi 29 décembre 2008

ContreInfo.info


Un de mes voisins a attiré mon attention vers un site bourré d'informations que vous ne lirez pas dans les médias traditionnels. ContreInfo.info "se donne pour objectif d’apporter à ses lecteurs informations et éclairages sur l’actualité française et internationale afin de leur permettre de mieux connaître le monde incertain dans lequel nous vivons et de comprendre les enjeux auxquels nous sommes confrontés. "

Si vous êtes préoccupé par ce qui se passe ou ne se passe pas sur notre petite planète et voulez aller au-delà du Téléjournal pour comprendre et agir, vous devez, comme moi, prendre l'habitude d'aller sur ce site régulièrement.

L'article ou plutôt la série de textes sur le choc pétrolier donne le vertige. Je ne sais pas comment nous arriverons à combler le retard pris par nos société devant la très prochaine pénurie de pétrole à bon marché. Nous agissons comme si nous avions du pétrole pour les 100 prochaines années. Contrairement aux croyances jusqu'ici établie, le pic de production de pétrole sera atteint, vraisemblablement, vers 2020, dans 11 petites années.

Un État comme le Québec, avec ses capacités de production hydro-électriques et éoliennes à bon marché, pourrait devenir un joueur énergitique important en Amérique du Nord. Avec une Ministre de l'environnement et du développement durable de grande envergure comme Line Beauchamp (ici, il faut rire car c'est du sarcasme) il ne fait pas de doute que le Québec a un plan sur 10 ans pour établir notre indépendance totale face au pétrole et mettre l'accent sur les sources alternatives d'énergie. Parlant d'indépendance, encore là il serait mieux d'avoir la capacité de signer des accords internationaux comme seuls les pays souverains peuvent le faire si nous voulons vraiment profiter de cette manne.

dimanche 28 décembre 2008

Une virée à Montréal avec Francis et Élyse !

Depuis quelques années, le grand-papa que je suis se fait plaisir en organisant un petit voyage de découvertes à Montréal avec son petit-fils aîné Francis. Cette année j'avais la joie d'être aussi accompagné d'Élyse ma fille cadette (qui nous donnera notre quatrième petite-enfant en février).

La première étape prévue consistait en un spectacle à la Cinquième Salle de la Place des Arts. L'Arche, conçu par L'Arsenal à musique et ainsi décrit sur leur site:

"Accessible à tous, cette production multidisciplinaire, puissante et débordante de fantaisie, jette un regard aiguisé sur le fragile équilibre entre l’homme et la nature. Des acrobates, un musicien-virtuose et des images à couper le souffle qui apportent, dans l’imaginaire du public, la sensation que l’avenir du monde relève de la responsabilité de tous. Le titre suggère à chacun d’entre nous comment il doit aujourd’hui remplir son arche. Quelles espèces allons-nous choisir, et en fonction de quels critères, pour les inviter à entrer dans l’Arche, notre maison, notre futur ?"

Nous avons, tous trois, bien apprécié. Une belle salle bien remplie d'une majorité d'enfants bien attentifs et réceptifs (signe que c'était bon). Des billets accessibles (10$ et 15$) et surtout on peux y aller en métro sans se casser la gueule sur les trottoirs glacés de Montréal. Quand on a un budget limité on ne peut malheureusement pas se payer les Casse-Noisette (105$), le spectacle de Noël de Québecissime (138$) ou le cirque Birdhouse Factory de la Tohu (115$).

De la Place des Arts nous avons repris le métro vers la station Viau et une sortie cinéma au StarCité situé sur Pierre-de-Coubertin. Un petit film produit par Walt Disney que je vous recommande "VOLT" (Bolt en anglais). N'oubliez surtout pas "Qu'un chat, un chien et un rongeur, voilà le secret du bonheur!" C'est la chanson thème du film bien traduite elle aussi.

En voci le synopsis:

"Vedette d'une populaire série télévisée, le chien super-héros Volt est tenu par la production à l'écart du monde réel. De fait, l'animal est convaincu que l'univers de science-fiction dans lequel il évolue avec Penny, une jeune actrice, est le seul qui existe. Jusqu'à ce que, croyant à tort que sa jeune maîtresse a été kidnappée, le fidèle cabot s'évade du studio afin de la rattraper. Or, dans ce nouveau monde inconnu auquel il est confronté, ses superpouvoirs, qui lui permettent de se tirer de tous les mauvais pas, sont inopérants. Qu'à cela ne tienne, Volt part à la recherche de Penny en compagnie de Mitaine, une chatte blasée, et Rhino, un hamster obèse."

Traduit au Québec (beau travail de Guy Jodoin, Claude Legault et de Frédérique Dufort) mais, de plus, retravaillé numériquement afin de changer même le nom du petit chien sur de nombreux éléments du film. Bel exemple de respect des auditoires francophones.

De retour à Place Versailles où je stationne habituellement mon automobile afin de prendre le métro (ne le dite pas aux gardiens de sécurité) nous prenons la direction de l'Auberge des Gouverneurs de l'Ile-Charron. Et pourquoi cet hôtel en particulier ? Premièrement parce qu'il me reste un certain nombre de chambres gratuites à utiliser (Après 14 nuitées on a droit à une nuit gratuite) et deuxièmement à cause des chevreuils. Une grande population de chevreuils vit dans l'archipel des Îles de Boucherville. Autour de l'hôtel il n'est pas rare d'en voir une dizaine venir manger près des baies vitrées.
Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil nous nous dirigeons chez IKEA pour faire des achats utilitaires. C'est sûr que Francis n'a pas apprécié mais Élyse et moi oui. Faut quand même être un petit peu égoïste après tout.






Toujours sur la Rive-Sud, direction St-Constant pour le Musée Ferrovière. Je n'étais jamais allé à ce musée. Par l'autoroute 30 l'accès au site se fait très bien. C'est beaucoup plus gros et impressionnant que je ne le pensait. De gigantesques locomotives parfaitement astiquées, des wagons de marchandises ou de passagers, parfois luxueux, que l'on peut visiter pour un bon nombre. Plus de 160 véhicules, une des plus grosses expositions en Amérique du Nord. Francis qui avait fait un exposé oral sur le sujet cet automne en était estomaqué.


Comme dernière activité de ce voyage dans la grande ville (la seule ville digne de ce nom au Québec à vrai dire) le Centre des Sciences de Montréal et son cinéma IMAX. Le film que j'avais privilégié en est un d'animation sur la première expédition lunaire. Ce n'est pas un film très haut coté; le scénario est pour ainsi dire absent mais c'est charmant comme tout et je me suis rendu compte qu'il faudra que je repeigne le module lunaire de mon modèle réduit de la fusée Saturne V (qui fait quand même 1 mètre de hauteur) afin qu'il se rapproche du véritable.








Plus d'infos sur ce film

Alors, à l'an prochain Francis. Dans quelques années je serai accompagné, dans ces voyages, par toi mais aussi par Claudia, Nicolas et Mia. On ne passera pas inaperçu c'est sûr !

samedi 27 décembre 2008

La lente mais inexorable assimilation des francophones du Canada !

Un petit article, fait pour passer inaperçu paru dans Cyberpresse de ce matin, a attiré mon attention sur la lente mais inexorable assimilation dont sont victimes les francophones du Canada.

C'est bien sûr que l'effet est moins évident, quoique présent, au Québec, dans le nord du Nouveau-Brunswick et l'est de l'Ontario mais, si vous enleviez l'obligation de fréquenter l'école en français au Québec nous assisterions à un raz-de-marée anglophone tant chez les allophones que chez les Québécois "de souche".

Je suis confronté, régulièrement, à l'assimilation des francophones d'Amérique. J'ai eu idée de regrouper, sur Facebook, tous les Bluteau d'Amérique et du Monde. J'en ai un bon lot à présent et au moins 25 % de ceux et celles qui sont devenus mes "amis", parmi les Bluteau, sont des anglophones de souche française. Il est facile de remonter la généalogie de ces Andrew, Chad, Bobby, Samantha et Lise Bluteau (qui vivent aux États-Unis ou au Canada) jusqu'à notre unique ancêtre, Jacques, venu de Vendée vers 1660. Ces jeunes Bluteau ont un père ou un grand-père francophone mais ne parlent déjà plus ni n'écrivent ou lisent le français.

Voici, in extenso, le texte de Cyberpresse qui nous porte à réfléchir à notre avenir en tant que francophone d'Amérique. Si les Québécois veulent garder non seulement leur langue mais aussi leur culture devant cette mer anglophone d'Amérique ils n'ont d'autre choix que l'Indépendance nationale. Et, même indépendant le Québec devra lutter pour tenir le fort mais il aura ainsi plus de moyens pour le faire.

"Le pourcentage de Canadiens qui parlent français à l'extérieur du Québec diminue lentement mais sûrement depuis des décennies, les enfants francophones abandonnant leur langue natale lorsqu'ils commencent à fréquenter des écoles anglophones, fondent des foyers avec des conjoints anglophones ou travaillent dans des milieux anglophones.

Le nombre de foyers manitobains où le français est la première langue parlée a généralement reculé d'un pour cent entre 2001 et 2006, d'après les données de recensement de Statistique Canada.En Ontario, ce recul a été de 0,2 pour cent, tandis que le nombre de foyers francophones a chuté de 12 pour cent en Saskatchewan et de 1,6 pour cent au Nouveau-Brunswick - la seule province officiellement bilingue au pays.
Un survol des quelques dernières décennies révèle un changement encore plus marqué. Entre 1951 et 2001, le pourcentage de personnes à l'extérieur du Québec qui citent le français comme langue maternelle est passé de 7,3 pour cent à 4,4 pour cent.

Cette chute créée un genre de cercle vicieux. Comme les francophones sont moins nombreux, ceux qui restent ont plus de difficulté à trouver des amis, des voisins ou des commis de magasins qui parlent le français. Et si les enfants francophones ne peuvent pas parler français dans le cadre de leur routine quotidienne, il est moins probable qu'ils continuent à parler cette langue lorsqu'ils deviendront adultes.

«A l'extérieur du Québec, la prédominance du français dans les différents domaines sociaux n'est une réalité que dans certaines régions du Nouveau-Brunswick et de l'Ontario, pour la plupart limitrophes du Québec», précise Statistique Canada dans un rapport publié en 2007."

jeudi 25 décembre 2008

25 décembre 2004.

Borys Wrezesnewskyj m'a envoyé une carte de Noël ! Quand j'ai reçu cette missive du Parlement Fédéral je me suis dit que c'était sûrement une erreur. Que ce député dont le nom de famille vaut une petite fortune au Scrabble s'était sûrement trompé de liste pour envoyer ses cartes ou que les Conservateurs tentaient un nouvel épisode de charme envers les Québécois.


J'ai donc entré le nom de ce député sur Google et j'ai compris. J'ai compris le lien entre Borys et la mission d'observation en Ukraine auquel j'ai participé en décembre 2004. Ce député fédéral avait été à l'origine de la mise sur pieds d'une mission d'observation comme nous n'en verrons sûrement plus au Canada. Plus de 500 personnes ont été mobilisées. J'ai envoyé mon CV et, grâce à l'expérience accumulée en travail électoral, j'ai été sélectionné. Il faut se souvenir qu'une élection présidentielle entachée d'irrégularités avait été annulée par la Cour Suprême d'Ukraine et qu'une nouvelle élection avait été décrétée pour le 26 décembre 2004.















J'étais à Kiev le 25 décembre 2004. L'ambiance était survoltée sur la Place de l'Indépendance. Jour et nuit des milliers de militants et de militantes dans des centaines de tentes occupaient la Place. Le soir venu, des dizaine de milliers de personnes étaient présentes pour applaudir les chanteurs, poètes et politiciens venus appuyer la "révolution orange". Que de ferveur j'ai alors palpé. Une ferveur mystique tout autant que politique. Un peuple en marche. Quelle chance d'être témoin d'un tel évènement historique. Un Noël comme celui de 2004 ne peut jamais s'oublier.

C'est cette ferveur qu'il manque à notre peuple. Bien sûr, il ne faut pas être dupe, cette révolution orange était en grande partie fomentée par l'Occident et les États-Unis en tête avec des intérêts bassement mercantiles. Toutefois, des graines de démocratie et de pouvoir populaire semées en Ukraine en 2004 germera sans doute une nation forte et indépendante dans quelques années. Quand un peuple accède à son indépendance, nul ne peut lui enlever par la suite.

mercredi 24 décembre 2008

Un certain 24 décembre 1968 !


Le 24 décembre 1968, pour la première fois, des humains tournaient autour de la Lune. La mission Apollo 8 avait été lancée le 21 décembre. Je me souviens encore, comme si c'était hier, des longues minutes d'attente, à l'antenne de Radio-Canada en compagnie d'Henri Bergeron (qui animait ces émissions spéciales) et de Professeur Marcel Sicotte (le scientifique qui commentait les évènements), lorsque le module lunaire a contourné la lune pour la première fois. La mise en orbite pouvait avoir trois issus: soit la masse de la lune catapultait nos astronautes vers l'infinie, soit ils s'écrasaient sur notre satellite ou se mettait en orbite autour de celui-ci. Après de longues minutes Apollo 8 était en orbite et tout le monte en avait les larmes aux yeux.

"L'allumage des propulseurs se fit 69 heures 8 minutes et 16 secondes après le lancement, le moteur brûla pendant 4 minutes et 13 secondes, plaçant Apollo 8 en orbite elliptique lunaire. L'équipage décrivit cet instant comme les « quatre plus longues minutes de leur vie ». Si la propulsion n'avait pas duré exactement le temps prévu, le vaisseau aurait eu une trajectoire très excentrique voire aurait été éjecté dans l'espace. Si elle avait trop duré, ils se seraient écrasés à la surface de la Lune. Après s'être assurés que le vaisseau fonctionnait, ils eurent l'occasion de jeter un œil à la Lune, autour de laquelle ils allaient être en orbite pendant 20 heures.

Sur Terre, le centre de contrôle attendait. S'il y avait eu un problème, le vaisseau apparaîtrait trop vite et les corrections devraient être effectuées rapidement. Au moment prévu, un signal fut reçu en provenance du vaisseau, confirmant son orbite (311,1 km par 111,9 km) autour de la Lune." (source: Wikipédia)

Pour la première fois aussi les terriens pouvaient voir leur planète de l'extérieur. Cette belle boule bleue on ne l'avait qu'imaginé auparavant. C'était le début d'une conscience planétaire.

Quelques mois plus tard, les humains débarqueront sur la Lune. Il me semble que cette année 1968 a été un grand millésime. Les boulversements de Mai, l'assasinat de Bob Kennedy et de Martin Luther King, la guerre au Vietnam qui prenait un tournat avec l'offensive du Têt, le printemps de Prague. Je suis bien heureux d'avoir vécu cette période tumultueuse et d'avoir eu conscience de la vivre.


lundi 22 décembre 2008

J'aurai la chance de travailler à Équiterre !


Douze jour sans écrire sur mon blog ! Un record de silence. Quoi de neuf dans ma vie ? J'ai accepté d'occuper un poste à temps partiel pour Équiterre à compter du 6 janvier. J'avais répondu à une petite annonce parue dans Le Soleil en septembre; on demandait un "agent de liaison auprès des groupes d'action bénévole". Après douze année à faire ce travail au Parti Québécois je me croyais qualifié pour occuper le poste. Pour les habitués de mon blog, vous connaissez mes préoccupations pour le développement durable, le transport collectif, les changements climatiques et l'économie solidaire.

J'ai donc pris cette offre d'emploi comme un privilège qui s'offrait à moi de continuer à militer à temps plein dans un domaine qui me passionne. Après quelques entrevues, on m'a offert des conditions de travail intéressantes et j'ai accepté. Comme c'est un travail à temps partiel (16 heures/semaine) je suis donc disponible pour un deuxième emploi. Alors, si vous connaissez un employeur intéressé à utiliser mon expérience de soutien à l'action bénévole, faites-moi signe.


mercredi 10 décembre 2008

Un autre leader populiste à l'ADQ ?

Nous apprenons ce matin dans les média que Stéphane Gendron, maire de Huntingdon, pourrait être intéressé à chausser les bottines de Mario Dumond comme leader de l'ADQ. Qui se ressemble s'assemble dit-on ! L'animateur TV-Radio "loose cannon" serait bien à l'aise dans ce parti qui fait flèche de toutes controverses et qui aime jouer au pyromane sans savoir comment éteindre les feux allumés.
Voici un florilège de quelques controverses, recencées par un rédacteur de Wikipédia, auquelles Stéphane Gendron a été mêlé dans le passé et qui pourrait sûrement resurgir dans le cas où celui-ci décidait de plonger dans la course à la direction qui s'engage à l'ADQ:

"Le 13 juillet et le 24 juillet 2005, à l'émission "Couvre-Feu", sur les ondes du 98,5 FM, où il était invité à commenter l'actualité, Stéphane Gendron critique la décision du gouvernement du Québec qui, invoquant un manque de données scientifiques, hésitait à rendre accessible le Herceptin, un médicament contre le cancer du sein. Gendron traite le premier ministre Jean Charest de «meurtrier», d'«imbécile» et de «menteur», l'accuse de «faire mourir le monde» et insinue qu'il souffre d'un «cancer du cerveau». Le maire de Huntingdon ajoute que si sa propre épouse était atteinte d'un cancer du sein, il se rendrait lui-même à Québec pour administrer une «raclée» à Jean Charest, qui en «mangerait toute une» selon lui. Le premier ministre fera parvenir une mise en demeure à Stéphane Gendron, qui s'excusera en ondes. Il s'agissait de la première, et seule fois, que Jean Charest réagissait par le biais d'avocats à une charge personnelle lancée par les médias. Ironiquement, le gouvernement a rendu le Herceptin accessible le 22 juillet.

En ondes à TQS en août 2006, lors du conflit entre Israël et le Liban, Gendron a comparé les Israéliens à des « nazis des temps modernes ». L'animateur fut pressé de nuancer ses propos, et de préciser qu'il visait le gouvernement de l'État d’Israël et non sa population.

En décembre 2006, Gendron a été sanctionné par le Barreau du Québec, qui l'a déclaré coupable de deux infractions à son code de déontologie. Peu après, il fût radié de l'ordre et n'est donc plus avocat à ce jour. À TQS le 31 mai 2006, l'animateur avait attaqué la juge Lise Côté de la Cour d'appel, suite à une peine jugée trop clémente à l'endroit d'un père incestueux ayant agressé sa fille de 4 ans et diffusé les images des agressions sur internet. Stéphane Gendron avait traité la juge Côté de «très déshonorable», de «juge sans jugement», de «savante juge ignorante déchue intellectuellement», de «maudite épaisse», de «honte nationale», de «folle», de «femme frustrée» et de «bonniche de service» L'avocat ne s'est pas présenté à l'audition de sa cause en octobre, puis a brûlé le jugement en ondes à la télévision.

Le 18 décembre 2006, il a été renvoyé de TQS à cause du trop grand nombre de plaintes portées contre lui.Cette raison s'est avérée fausse par la suite, le seul plaignant étant l'ex-Député libéral provincial André Chenail ayant réclamé la peau de l'animateur en mettant de la pression sur le réseau TQS. Le principal intéressé estime que, contrairement à ce que le réseau a mentionné dans son communiqué, il n'a jamais été informé des plaintes à son endroit. Il affirme aussi que sa participation à l'émission Tout le monde en parle à Radio-Canada a déplu à ses patrons.

Le 28 mars 2007, on apprend que la veille, Corus Québec décide de ne pas renouveler le contrat de l'animateur de l'émission Le Couvre-feu, il doit ainsi quitter la station, sans être congédié. "

mardi 9 décembre 2008

Bravo Pauline !


Au lendemain de cette élection dont personne ne voulait, il faut vraiment lever notre chapeau à Pauline Marois. Elle a pris un parti dans la dèche au lendemain de la pitoyable performance d'André Boisclair à l'élection de 2007. Moins de deux ans plus tard madame Marois a réussi à nous amener à un cheveu du pouvoir. Avec 51 députés, nous formerons une opposition officielle des plus dynamique et compétente. Il y a dans ces 51 députés tellement de talent qu'il ne sera pas difficile de partager les rôles de porte-parole à l'Assemblée Nationale. Une opposition constructive qui devra faire ressortir les limites des pouvoirs provinciaux du Québec à toutes les occasions possibles. Une opposition qui démontrera les avantages pour le Québec de récupérer ses pleins pouvoirs en ces temps d'incertitude économique. Alors, bravo et merci Pauline ! Vous auriez pu demeurer dans une retraite dorée entourée de votre famille mais vous avez plutôt décidé de vous battre pour le Québec. Vous serez notre prochaine Première Ministre au plus tard en 2012.

vendredi 5 décembre 2008

La fin du Canada !


Nous vivons un moment historique sans vraiment nous en rendre compte. Le Canada est en train de se défaire sous nos yeux; une séparation en douceur quoi ! Dans un article publié sur mon blog le 5 octobre et intitulé "À une semaine de la balkanisation" je rapportais un texte paru dans L'Aut'Journal quelques jours auparavant. Pierre Dubuc demandait aux Québécois de voter pour le Bloc et y voyait un vote stratégique pour la souveraineté. Il décrivait, en quelques phrases bien tournées, la situation que nous vivons actuellement avec la crise parlementaire à Ottawa.

Je ne suis pas nécessairement un adepte de la politique-fiction mais ce matin j'ai le goût de me laisser aller. Les travaux de la Chambre des Communes sont suspendus jusqu'à la fin de janvier. Le Parti Conservateur profitera de ces deux mois de répit parlementaire pour faire campagne hors-Québec sur l'usurpation du pouvoir, le "coup d'État" qu'a fomenté la coalition formé des Libéraux et du NPD appuyée par les méchants séparatistes du Québec. Deux mois de Quebec bashing en somme. Un budget sera présenté le 27 janvier; il sera battu par l'Opposition et des élections générales seront déclenchées.

Nous verrons alors deux Canada surgir des urnes. Un Gouvernement Conservateur fortement majoritaire au Canada anglais et un balayage historique du Bloc au Québec. Le Bloc formera alors l'Opposition officielle à Ottawa. Ce Gouvernement Conservateur anti-Québec mettra la table pour l'élection, en 2012 d'un gouvernement du Parti Québécois à Québec qui gagnera un référendum sur la souveraineté.

Un beau scénario qui donne des ailes mais il faudra travailler fort pendant quatre ans afin que le Parti Québécois soit fortement majoritaire en 2012 et qu'il ait eu le mandat de tenir un référendum sur la souveraineté une fois élu. Je pense qu'il faudra revenir à notre jeu de base, celui d'un parti souverainiste qui parle de souveraineté avant, pendant et après les élections comme le disait monsieur Parizeau.