samedi 29 novembre 2008

Le Babine de Luc Picard et Fred Pellerin !



À voir absolument: le film Babine de Luc Picard inspiré des contes de Fred Pellerin. Je trouve l'imaginaire de Pellerin tellement éclaté que j'avais hâte, vraiment hâte d'en voir la transposition au cinéma. C'est vraimet réussi et je vous invite à vous précipiter à votre cinéma le plus proche afin de vous y aérer l'esprit. Voici la bande annonce du film pour vous ouvrir l'appétit.




Les critiques sont très positives à date. Et pour cause! J'étais parmi les premiers spectateurs vendredi midi au Clap et je suis persuadé que ce film aura un grand succès populaire. Les acteurs y sont tous excellents mais je soulignerais le travail de Luc Picard, d'Alexis Martin, de René-Richard Cyr et du Babine de Ste-Élie-de-Caxton, Vincent Guillaume Otis.

dimanche 16 novembre 2008

Un disque coup de coeur !


Si vous ne deviez acheter qu'un disque cet automne je vous conseille l'album "Douze hommes rapaillés". Des textes de Gaston Miron bien sûr; des musiques de Gilles Bélanger et les voix de douze de nos meilleurs interprètes. Que demander de plus ? Les critiques sont élogieuses ! Le Devoir écrit, sous la plume de Guillaume Bourgault-Côté: "Un album majeur pour célébrer Gaston Miron" . Le chroniqueur Francis Hébert de l'hebdo culturel VOIR quant à lui écrit: "Il y a une jubilation à entendre chanter ces textes rapaillés dans un écrin musical essentiellement acoustique et riche. Du travail remarquable. "


Je vous invite, pour vous donner l'eau à la bouche, à écouter des extraits du disque sur le site de la maison de disques Sélect. Un pur bonheur !

samedi 15 novembre 2008

Jean-François Lisée, mon ¾ gourou !

Je voue, vous le savez déjà si vous lisez régulièrement mon blog, une admiration sans beaucoup de bornes envers Jean-François Lisée. Habituellement, je suis plutôt en accord avec les idées nouvelles qu'il apporte et qui contribuent à faire avancer le débat chez les socio-démocrates. Je dis bien "habituellement" car je n'étais pas (et ne suis toujours pas) sur la même longueur d'ondes que monsieur Lisée sur la place que la religion doit occuper à l'école.

Je ne me suis pas encore procuré son nouvel essai intitulé "Pour une gauche efficace". Sa première lectrice, sa soeur Marie-Claude, m'avait dit le plus grand bien de ce livre que j'attendais avec impatience. À ma prochaine visite chez le libraire, ce bouquin sera le premier sur ma liste d'achat.

En attendant, Louis Cornellier, dans Le Devoir d'aujourd'hui en fait un bon résumé . "Riche catalogue d’idées originales visant à faire du Québec un paradis de la qualité de vie pour tous, Pour une gauche efficace constitue, en effet, un très stimulant remue-méninges qui pourrait faire office de programme gouvernemental de centre gauche." écrit-il d'entrée de jeu.
Pourquoi une personne de cette qualité hésite à se lancer en politique active? Je lisais, encore dernièrement, que ce n'est pas sur son écran radar. Il me semble, quand on croit en l'avenir du Québec comme lui et qu'on est bourré de talents, qu' il y a comme un devoir moral de faire autre chose que d'écrire et de conseiller. Je suis persuadé, mon ¾ gourou, que votre place est de sauter dans l'arène politique et venir nous aider à faire, de ce petit coin de planète qu'est le Québec, un ilôt prospère, vert et solidaire.

jeudi 13 novembre 2008

L'étoile HR8799 dévoile ses secrets à trois chercheurs québécois.


wow ! Quelle nouvelle aujourd'hui dans le monde scientifique et astronomique. On vient de réussir à photographier trois planètes en dehors de notre système solaire. Trois belles gazeuses autour de l'étoile HR8799 située dans la constellation de Pégase. Dommage que mes instruments soient remisés pour l'hiver car je me serais rivé le nez à mon oculaire pour voir ce beau soleil parmi tant d'autres. L'astronomie est une passion depuis ma tendre jeunesse. Je m'étais acheté mon premier télescope vers l'âge de 10 ans. Une simple lunette astronomique que j'ai encore mais que j'ai grandement abimé en voulant la pointer vers le soleil, non pas pour le regarder directement connaissant le danger que cela représente, mais pour tenter une expérience de projection sur une feuille de papier.
Cet été, j'ai décidé de m'équiper sérieusement. J'attends toujours la livraison de mon nouveau télescope Orion de 30 centimètres. Que de plaisir en perspective quand la belle saison sera revenue.

Bravo donc à Christian Marois, René Doyon et David Lafrenière. La communauté scientifique québécoise et mondiale vous remercie et vous félicite pour cet exploit. Évidemment Radio-Canada a parlé de trois chercheurs "canadiens" et non "québécois" . C'est normal !

lundi 10 novembre 2008

Le déni de l'évidence ou l'assimilation tranquille !


Vous avez remarqué que je suis moins présent sur mon blog depuis quelques semaines. C'est que je suis en campagne électorale jusqu'au 8 décembre. Jean Charest nous a précipité en élection alors que la population n'en volait pas et qu'il n'est élu que depuis 18 mois. 83 millions de dollars jetés à l'eau. Je ne suis pas candidat (je n'aurais pas le courage nécessaire) mais soutiendrai de toutes mes forces Guy St-Pierre, qui se présente dans ma circonscription de Lotbinière pour représenter le Parti Québécois. Voilà pour justifier mes absences blogulaires.


J'ai lu ce matin dans mon Soleil quotidien (dont je n'ai toujours pas digéré la version amincie dans tous les sens) un billet, le premier d'une série, de Régis Tremblay sur la chanson francophone en voie de disparition au Québec. Intitulé justement "Chanson francophone: le déni de l'évidence" Tremblay écrit en début d'article: "Par ce mardi tranquille du 30 septembre 2008, l'Observatoire de la culture et des communications du Québec publiait un communiqué laconique... et explosif. En 2007, pour la première fois de l'histoire de notre show-business, le public québécois s'est fait plus nombreux aux spectacles de chanson anglophone qu'à ceux de chanson francophone." Le ton est donné !

Nous sommes au bord du précipice de l'anglicisation totale du Québec dans l'indifférence totale. Une anglicisation sans bruit, sans problème comme la mort lente d'une vieille personne. Comme le disent si bien Sylvain Cossette et Pascale Picard "toutes ces histoires de langue sont dépassées". On offre ce que le public veut recevoir. Il y a quelques années Sylvain Lelièvre avait écrit une chanson "Lettre de Toronto" sur le même thème mais le but de son jeune chanteur était de "pogner" aux États-Unis. Maintenant, c'est au Québec qu'on peut "pogner" en chantant en anglais. Moyen changement !

Régis Tremblay termine son article en écrivant: "Tout serait tellement plus simple, sans cette damnée langue française! Pourquoi avoir attendu 400 ans pour finalement prendre la lucide et courageuse décision de s'angliciser? Alors que nos prédécesseurs se sont battus pour sauver leur langue maternelle, la langue de leurs mères et de leurs tripes, alors que nos héros et nos ténors nationaux se sont fourvoyés en menant cette lutte insensée pour la survivance, une poignée d'artistes futés et avisés a enfin compris les aspirations profondes d'un peuple transformé en public!" Un peu pas mal décourageant. Et dire que ce peuple a passé proche de faire son indépendance en 1995; que 60% des francophones du Québec ont dit OUI. Se peut-il qu'en 13 ans un si grand changement se soit opéré. Dur à comprendre les Québécois !

En terminant, voici le texte de la chanson de Sylvain Lelièvre:

LETTRE DE TORONTO

Salut Sylvain, comment ça va vieux frère?

Tu m'excuseras si j'ai pas trouvé le temps

De t'écrire avant mais y se passe trop d'affaires

Pis Toronto c'est pas la rue Saint-Jean

Ça fait six mois que je fais partie d'un groupe

Je joue des claviers, pis c'est plus que trippant

Faut dire qu'icitte, la musique est au boutte

Plus rien à voir avec nos shows d'avant

Prends pas ça mal, j'aime encore tes poèmes

Mais c'est fini le trip des boîtes à chansons

Faut penser gros pour détruire le système

Pis les Anglais, y'a rien à faire, ils l'ont

Si tu voyais le stock qu'on déménage

Juste pour te dire, ça nous prend deux camions

Plus rien qui manque quand on part en voyage

Pis pus jamais de maudit problème de son

Je t'envoie les mots d'une toune que je viens d'écrire

C'est pas de ma faute, chus meilleur en anglais

Mais si des fois, tu pouvais me la traduire

Ben entendu, c'est moi qui la chanterais

On vient de signer cinq ans chez C.B.S.Y nous ont dit que tout ce qui nous manquait

C'est une toune française pour le marché de l'estSont forts à CHOM, t'inquiète pas du succès

Le mois prochain, on part pour Los Angeles

Vu que note gérant est en Californie

On a compris qui ce qui tire les ficelles

Et si des soirs je m'ennuie de mes amis

Mon seul pays maintenant c'est la musique

Pis la musique, c'est les États-Unis

Viens faire un tour avant d'être folklorique

Tu verras bien si c'est vrai ce que je te dis

mardi 4 novembre 2008

On a gagné !


À 23 heures mardi soir le verdict des électeurs tombait et les réseaux de télévision américains annonçaient la victoire de Barack Obama. Il devient alors le 44e président américain. Le premier afro-américain à occuper ce poste. Cette élection, outre son symbolisme, représente tout un changement au niveau de la politique américaine et internationale. Le Monde tel que nous le connaissons ne sera plus le même à partir de ce mardi 4 novembre 2008.

Le Président noir Palmer de 24 heures chrono était une fiction difficile à croire il y a 2 ans. On se disait alors qu'il serait étonnant que les Américains réalisent ce rêve à court terme. Il y a deux ans nous avions encore de la difficulté à nous souvenir du nom de ce politicien américain qui avait tant de charisme et qui semblait lorgner vers la Maison Blanche. Qui aurait cru, il y a un an à peine, qu'Hillary Clinton ne serait pas la candidate démocrate à l'élection présidentielle ?

Merci au peuple amécirain de nous avoir donné ce grand espoir de paix basé sur une nouvelle attitudes des États-Unis. Yes we can !


dimanche 2 novembre 2008

Moi aussi j'ai peur monsieur Foglia !

Je vous invite à lire le texte de Pierre Foglia dans la Presse d'hier et intitulé "J'ai peur de mardi". Moi aussi j'ai une peur bleue de ce mardi 4 novembre. Il me semble impossible que les citoyens américains fasse le grand saut et passent de Bush à Obama. Je veux bien croire à la théorie du retour du balancier mais quand même. Bien sûr il ne faut pas oublier que Bush a volé sa dernière élection en Floride et que finalemenet ce sont des juges qui ont scellé l'issue du vote. Mais je pense que la machine à voler des élections doit être encore plus active cette fois. J'entendais hier à un bulletin de nouvelles de TV5 des américaines blanches, d'origine française, et demeurant aux États-Unis depuis des lunes déclarer qu'elle voteraient démocrate cette fois-ci contrairement aux élections précédentes mais qu'elles avaient toujours un petit doute sur le patriotisme de Barack Obama. Et tout à coup ces noirs non instruits se prendraient pour d'autres et devenaient trop fiers et voudraient occuper des postes qu'ils n'ont jamais occupé. Et tout à coup un président noir prendrait le parti des pauvres et des démunis et voudrait réellement distribuer la richesse.

Barack Obama est le seul noir membre du Sénat américain et il n'est que le troisième de l'histoire des États-Unis à avoir occupé un poste dans ce cénacle. La marche est donc haute pour les Américains; oseront-ils la franchir ? Dans l'intimité de l'isoloir auront-ils peur et les vieux démons du KKK reviendront-ils hanter les consciences ? Il ne resque que 48 heures avant de le savoir. Je serai, pour ma part et comme des millions de personnes aux États-Unis et à travers le Monde rivé à mon écran de télévision et d'ordniateur à suivre cette soirée électorale de mardi. En espérant que l'histoire finisse bien comme dans la plupart des films américains.