mardi 9 juin 2009

Longue absence et fin de blog ?

Je n'ai pas publié de message depuis le 3 mai dernier. Un peu pour voir si mon blog suscitait un certain intérêt. Comme personne ne s'est inquiété d'un si long silence je suis à réfléchir sur la pertinence de garder ce forum ouvert.

Quand j'ai commencé à écrire en août 2007 vous étiez nombreux et nombreuses à m'envoyer des commentaires; c'était stimulant ! Au fil des messages l'intérêt semblait s'émousser. Tant qu'à monologuer j'aime mieux fermer le blog une fois pour toute. Je trouverai un autre moyen de susciter les débats qu'il faut mener afin que notre coin de pays de réveille et assume ses responsabilités quant à l'avenir de la nation.

Alors, à moins de recevoir une avalanche de commentaires me demandant de rester en ligne et me convaincant de la pertinence de ce blog, je le fermerai à la fin de l'été. Vous serez alors avisé du nouveau forum qui sera ouvert.

Bon été à tous et à toutes.

dimanche 3 mai 2009

Tragi-comique !

Que pensez-vous de cette vidéo trouvée sur You Tube ? Nous sommes à l'époque des amitiés vitruelles qui ne riment pas à grand chose. Une fois dans la roue de Facebook, passé un certain stade, vous recevez des "demandes d'amitié" de pur(e)s inconnu(e)s. La plupart du temps vous avez des ami(e)s en communs avec cet(te) inconnu(e). C'est toujours embêtant de refuser une demande "d'amitié". On se dit que la personne le prendra peut-être comme un rejet et que, si son équilibre émotionnel est très perturbé, elle voudra peut-être mettre fin à ses jours à cause de vous alors on accepte. Et on se ramasse avec un grand nombre d'ami(e)s qui ne sont même pas foutus de vous donner quelques dollars pour LEUCAN quand vous leur annoncez que vous vous ferez raser le coco en début de juin à Québec. Toutefois, je sais que vous, mes lecteurs assidus irez sur ma page de participant à la campagne de Leucan et m'aiderez à compléter et à dépasser mon objectif.

mercredi 29 avril 2009

La souveraineté à 42 %, pas si mal quand même !


Le sondage Crop/La Presse de ce matin nous indique que les Québécois sont favorables à la souveraineté du Québec, assortie d'une offre de partenariat avec le Canada, à 42 %. Il me semble que c'est une excellente base pour partir. Nous avons quatre ans d'ici le prochain scrutin au Québec pour aller voir nos voisins, nos amis, nos parents et les convaincre d'adhérer à ce mouvement de fond qui ne se dément pas de sondages en sondages. 42 % à l'échelle du Québec en faveur de la souveraineté signifie que près de 50% des francophones diraient OUI à un éventuel référendum. Si on veut franchir la barre légale d'un 50 % de OUI à ce référendum, il faut que plus de 70 % des francophones y adhèrent. Nous avons donc 20 % de la population à convaincre d'ici 4 ans. Il ne faut pas négliger non plus l'adhésion à notre projet de pays de ceux qu'il est convenu d'appeler "les enfants de la loi 101". Ces enfants d'immigrants (plusieurs centaines de milliers) éduqués en français au Québec et qui sont aussi québécois que moi.

Il est plus que temps que le Québec se réveille et décide de se prendre en main pour assurer son avenir économique, politique et culturel. Dans le contexte de la mondialisation des marchés et de la planète qui s'en va chez le diable, seuls les pays (les vrais pays pas les provinces) ont le pouvoir de se prononcer sur les enjeux internationaux et de signer des ententes internationales.

Il est aussi plus que temps que le Parti Québécois se réveille et voit que la souveraineté est plus populaire que le parti dans les sondages précédents et celui de ce matin. On doit offrir plus qu'un bon gouvernement alternatif aux libéraux; on doit retrouver notre âme et terminer le combat de notre chef fondateur, René Lévesque. La souveraineté avant, pendant et après la prochaine élection. Donnons à nos membres et à nos militants les moyens de convaincre de grâce et redonnons aux québécois et aux québécoises le goût de rêver.

lundi 27 avril 2009

On nous aime tellement !


Encore une preuve que le Canada aime le Québec à la folie ! Le Gouvernement du Canada versera 85% des budgets de célébration de la fête du Canada le premier juillet au Québec. C'est ce que nous apprenons sur Cyberpresse ce matin.

Normalement, le Québec aurait droit entre 20 et 25 % des sommes puisque c'est son poids démographique au Canada. Mais comme on veut nous laver le cerveau avec de beaux drapeaux rouges et de beaux feux d'artifice multicolores on nous octroie plus de trois fois cette somme.

C'est un peu comme les budgets de publicité du Gouvernement du Canada au Québec. De pleines pages dans les journaux, des pubs à la télévision à grande échelle. Il faut montrer aux Québécois que le Canada est là pour les aider et qu'il est très présent !
En 2005 le Bloc Québécois publiait sur son site les statistiques suivantes concernant l'iniquité dont est souvent victime le Québec face au Gouvernement fédéral:
"Il y a 19 % de Québécoises et de Québécois dans la fonction publique fédérale, dont les salaires ne représentent que 17,8 % de la masse salariale du gouvernement fédéral. Si le Québec avait une proportion de fonctionnaires conforme à son poids démographique, 812 millions $ en salaire iraient à 15 500 fonctionnaire de plus.

Pas moins de 57,7 % de la recherche et du développement fait dans les centres de recherches fédéraux sont effectués en Ontario, contre un faible 19,6 % au Québec. Il s’agit d’un écart de 800 millions $.

Le Québec ne reçoit que 18,5 % de l’aide fédérale destinée aux entreprises, soit 3 milliards $ de moins que les entreprises ontariennes.

Seulement 21,5 % des biens et services achetés par le gouvernement fédéral proviennent du Québec, ce qui représente un manque à gagner d’un milliard $.

Un autre domaine où le Québec reçoit plus que sa part, a été celui de la propagande libérale. Par exemple, d’un budget total de 7,9 millions $ pour la fête du Canada, 5 millions $ ont été dépensés au Québec. Quant au Programme de commandites, ce sont 71 % des fonds qui ont été dépensés au Québec."
71% des fonds fédéraux en 2005 et 85% en 2009. Quand je vous disais qu'on nous aime de plus en plus !

dimanche 19 avril 2009

Un TGV Montréal-Boston/New-York

Quelle heureuse surprise en voyant Barack Obama présenter cette semaine son plan de relance de 13 milliards du réseau ferrovière aux États-Unis. Tout un réseau de trains à grande et à moyenne vitesse incluant Montréal sur le corridor Boston-Albany. Louis-Gilles Francoeur en fait un papier des plus intéressant dans Le Devoir.

Je n'ai pas entendu un seul politicien du Québec prendre la balle au bond, dommage! Il faudrait, il me semble, que le Ministère des Transports du Québec rencontre les autorités des États et des villes américaines impliqués dans le dossier afin de présenter au Gouvernement fédéral Américain un projet de TGV pour ce corridor nord-sud vital afin que le Québec sorte de l'axe est-ouest (axe Québec-Windsor) vestige d'une autre époque. On parle ici d'un bassin de consommateurs de plus de 12 millions de consommateurs à moins de 2 heures de Montréal.
ADDENDUM: En ce lundi 20 avril voilà que La Presse nous apprend que l'on commence à avoir des réactions au plan d'Obama. Dans un article de Violaine Ballivy intitulé Barack Obama fait rêver le Québec . On constate que du côté de la Ville de Montréal les réactions sont positives, très positives. On presse Ottawa d'aller de l'avant.
Le porte-parole de la Ministre des Transports du Québec démontre, encore une fois, à quel point le Québec n'est pas maître d'oeuvre de grand chose dès qu'il s'agit de relations avec un autre pays. «Le plan Obama nous réjouit. Mais c'est un dossier qui va devoir être géré par le gouvernement fédéral», note Sylvain Leclerc.
Attendre Ottawa ! Attendre Ottawa pendant que le train passe !

samedi 11 avril 2009

Ce n'est pas un poisson d'avril !

Immigration Canada vient de modifier ses règles pour devenir citoyen canadien. Afin de faire connaître celles-ci les fonctionnaires féréraux ont imaginé une pub grotesque:


Je vous mets au défi de trouver un autre pays dans le Monde qui ridiculise autant sa citoyenneté. J'ai tellement hâte à .......vous savez quoi !

Comment éviter le purgatoire ?


Si vous voulez savoir comment éviter d'aller au purgatoire lisez l'invraisemblable article de Mathieu Perreault dans La Presse de ce matin. Voulez-vous bien me dire ce que vous faites encore dans cette église d'un autre siècle. À quand le retour du scapulaire que nous devions porter autour du cou sous peine de péché quand j'étais jeune ?

"Vous voulez éviter le purgatoire?
Heureusement pour vous, une méthode vieille de plusieurs siècles, qui était tombée en disgrâce après le concile Vatican II, fait un retour remarqué dans l'Église catholique: l'indulgence plénière.

Donald Tremblay, un prêtre du diocèse de Saint-Jérôme, indique que les indulgences plénières sont souvent liées à des manifestations spéciales, comme un jubilé, un pèlerinage, une première communion, ou l'écoute de la bénédiction urbi et orbi donnée par le pape à Noël. Dans le cas d'une première communion, quiconque y assiste peut obtenir une indulgence plénière s'il se confesse dans les huit jours suivant la messe, et prie aux intentions du pape «avec un coeur sincère».

Le père Tremblay accompagne souvent des groupes de jeunes sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. «Quand je leur explique qu'ils peuvent avoir une indulgence plénière en arrivant à Compostelle, ils ne savent jamais de quoi je parle, dit le père Tremblay. Ça ne fait pas partie de la culture spirituelle du Québec. Mais tous les jeunes à qui je l'ai dit l'ont fait. En soi, c'est même quelque chose de beau, tu fais un geste d'amour, une démarche spirituelle pour quelqu'un de décédé.»

Car l'indulgence plénière ne permet pas seulement d'échapper soi-même au purgatoire. Elle permet de l'éviter à quelqu'un d'autre, par exemple à un proche récemment décédé. Quand on le fait pour soi-même, précise le père Tremblay, l'indulgence ne s'applique que jusqu'au prochain péché.

Un passé sulfureux

Juste avant le carême, le New York Times rapportait que plusieurs diocèses américains, dont ceux de Brooklyn, Washington, Pittsburgh, Portland en Oregon et Tulsa en Oklahoma, faisaient pour la première fois cette année la promotion ouverte des indulgences plénières. À Brooklyn, une simple confession ne suffisait pas: il fallait aussi recevoir la communion, faire une prière pour le pape, et atteindre «un détachement complet pour toute inclinaison pour le péché».

La technique a un passé sulfureux. À la fin du Moyen-Âge, en Allemagne, la vente des indulgences plénières avait été autorisée pour financer l'élection de certains archevêques. Outré, le théologien Martin Luther avait dénoncé cette pratique en 1517, lançant la Réforme et scindant l'Église en deux. Les Églises protestantes n'offrent pas d'indulgences plénières à leurs fidèles - tout comme elles ne considèrent pas que la communion implique le corps du Christ.
La condamnation de Luther a mené au concile de Trente, qui a interdit la vente des indulgences en 1567. Mais selon M. Routhier, même en Allemagne au XVIe siècle, la vente des indulgences était rare.

«Au moment du concile, on avait commencé une réflexion sur les indulgences», explique Gilles Routhier, théologien à l'Université Laval. «Dans les années post-conciliaires, elles n'avaient pas été abolies, mais on avait mis la pédale très, très douce là-dessus. Depuis l'an 2000, quand le pape Jean-Paul II a offert l'indulgence du Jubilé, la pratique revient à l'avant-scène.»
Source: Texte de Mathieu Perreault dans La Presse du 11 avril 2009

vendredi 10 avril 2009

«Sur quelle planète vit le gouvernement fédéral ?» (Jean Charest)

«Sur quelle planète vit le gouvernement fédéral?» Voilà la question que posait Jean Charest à l'Assemblée Nationale du Québec cette semaine dans le dossier des coupures drastiques exercées par le Gouvernement fédéral dans le minuscule budget (600 000$) de l'Observatoire du Mont-Mégantic.

Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) a annoncé, la semaine dernière, que sa contribution serait coupée de 40% cette année et de 100% l'an prochain. Le CRSNG fournit 50% du budget de l'Observatoire. L'organisme fédéral a décrété que l'Observatoire du Mont-Mégantic n'avait pas une envergure internationale ou nationale (dans le sens de la nation Canadienne) mais plutôt régionale. Pourtant nous y formons des scientifiques depuis plusieurs années qui oeuvrent sur la scène internationale. La fermeture est envisagée. L'Observatoire du Mont-Mégantic est situé à l'intérieur de la première réserve de ciel étoilée en zone urbaine reconnue par l'Unesco.

En entrevue au Soleil, le directeur de l'OMM, monsieur Robert Lamontagne a expliqué "que l'aide du CRSNG provenait d'un nouveau programme dont la grille prévoit qu'il ne subventionne que les infrastructures qui ont un caractère unique, un statut national et international. La décision sous-entend donc qu'on considère l'OMM comme une infrastructure régionale.

Ce n'est que dans les prochains jours que M. Lamontagne recevra le rapport du comité d'évaluation qui expliquera les motifs de la décision. D'ici là, on ne peut qu'émettre des hypothèses, conclut le directeur de l'Observatoire."

On apprend ce matin, dans le Soleil, que le CRSNG a ignoré totalement le rapport unanime des experts internationaux chargés d'étudier le renouvellement de la demande de subvention de l'Observatoire du Mont-Mégantic. Non seulement recommandait-il de maintenir la subvention les experts proposaient de l'augmenter de 100% !!!!!!!!!!!

Tout simplement révoltant ! La dénonciation unanime des coupures par les députés de l'Assemblée nationale du Québec me fait dire, au risque de passer pour un vieux radoteux, que si nous pouvions contrôler la totalité de nos budgets de développement scientifique en étant souverain l'avenir du Québec ne s'en porterait que mieux.

dimanche 5 avril 2009

Gentilly 2 encore dans l'actualité !


Le mardi 26 août 2008 j'écrivais dans ce blog qu'il fallait démanteler la centrale Gentilly 2. Le Québec Science de mars publie un article intéressant sur le sujet; si cette revue scientifique est encore disponible en kiosque je vous invite à vous la procurer (d'ailleurs vous devriez vous abonner tellement elle est toujours d'un grand intérêt). Une lettre d'opinion d'un physicien de Ste-Foy, Miguel Deschênes, publié hier sur Cyberpresse n'est guère plus rassurante (à vrai dire seules Hydro-Québec et les syndicats de la construction approuvent cette mise à niveau de l'unique centrale atomique du Québec).

Voici la lettre de monsieur Deschênes:

"Hydro-Québec a annoncé l'an dernier son intention de rénover la centrale nucléaire Gentilly-2. Normalement, une décision de cette importance est fondée sur une analyse méthodique de la situation, sur une évaluation objective de tous les éléments pertinents. Pourtant, toutes les informations disponibles montrent que le projet de rénovation de Gentilly-2 ne peut mener qu'à une forme de catastrophe.

Premièrement, ce projet ne sera pas rentable. On sait déjà que les coûts de rénovation seront beaucoup plus élevés que prévu. De plus, les coûts nécessaires à l'éventuel démantèlement de la centrale et à l'entreposage (impossible) de déchets radioactifs pendant des centaines de milliers d'années (ou plus) ne sont pas convenablement considérés. Et c'est évidemment sans tenir compte des coûts engendrés par les inévitables impacts sur la santé et sur l'environnement.

On sait ensuite que le nucléaire est loin d'être une énergie verte. Il s'agit plutôt de la plus polluante et la plus dangereuse des sources d'énergie. Il n'existe, à l'heure actuelle, aucune façon responsable de disposer des substances hautement toxiques et radioactives générées par l'industrie nucléaire. À long terme, il s'agit du pire investissement environnemental que pourrait réaliser le Québec.

Finalement, les Québecois ne veulent pas de l'énergie nucléaire. La décision d'Hydro-Québec est donc totalement antidémocratique. Il ne faut pas oublier qu'Hydro-Québec a même court-circuité les processus publics d'évaluation qui auraient été nécessaires dans un tel cas.

En tant que citoyens responsables, nous sommes en droit d'être très inquiets et d'exiger qu'Hydro-Québec fasse preuve de transparence en expliquant à la population quelles sont les véritables raisons qui l'incitent à promouvoir ce projet rétrograde et dangereux, à l'encontre de toute logique apparente.

Puisque nous ne connaîtrons probablement jamais les vraies motivations d'Hydro-Québec, il ne nous reste qu'à militer énergiquement pour la seule avenue raisonnable qui demeure: sortir le Québec du nucléaire! "


samedi 28 mars 2009

Deux bonnes raisons de faire l'indépendance.....encore !


Dans le Devoir de ce matin j'ai encore trouvé deux raisons de plus pour faire notre indépendance. À vrai dire la première c'est Odile Tremblay qui nous la jette en plein visage dans son article intitulé : La grande noirceur qu'on avait pas vu venir".

Elle écrit: "Alors qu'à Ottawa, ces pantins sans culture dansent devant un gouffre, sans se préoccuper d'y entraîner leur peuple. On en vient à regretter sérieusement que le Québec n'ait pas fait l'indépendance au moment opportun -- car en temps de crise économique, oubliez ça! Jamais le fédéral n'aura nui à ce point à nos besoins profonds, essentiels, comme société, en un temps de crise de valeurs, qui commandait un retour à la rigueur. Jamais nous n'aurons autant éprouvé la honte (doublée d'une vraie terreur) d'être encore Canadiens."

Dans le même Devoir de ce samedi on apprend que madame la Trésorière en chef du Québec, Monique Jérôme-Forget, réclame d'Ottawa ce que monsieur Landry, alors Ministre des Finances du Québec sous Lucien Bouchard (c'est pas d'hier) avait réclamé sans grand succès: 2,6 milliards en compensation pour l'harmonisation de la TPS et de la TVQ réalisée au Québec en 1990. L'Ontario vient d'obtenir 4,3 milliards pour l'avoir fait. "En 1997, le ministre fédéral des Finances de l'époque, Paul Martin, avait convaincu trois provinces atlantiques -- la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve -- d'harmoniser leur taxe de vente en leur versant une compensation de 1 milliard. " selon le Devoir.

«C'est clairement deux poids, deux mesures», s'est indigné Alexandre Cloutier, porte-parole péquiste pour les affaires intergouvernementales canadiennes. Le Québec avait pour 5,6 milliards de contentieux avec Ottawa; cette somme est maintenant de 8,2 milliards, calcule le député.

Voici le détail des 5,6 milliards que le Fédéral doit au Québec auxquels il faut ajouter le 2,6 milliards réclamés par madame Forget.

1 milliard $ pour la péréquation ;
2 milliards $ pour le programme Chantiers Canada ;
800 millions $ pour le financement postsecondaire ;
500 millions $ pour le Transfert canadien en matière de programmes sociaux (aide sociale) ;
60 millions $ pour le Transfert canadien pour la santé ;
460 milliions $ pour les infrastructures de recherche ;
173 millions $ pour la Fondation canadienne pour l’innovation ;
421 millions $ pour la crise du verglas ;
127 millions $ pour le programme de stabilisation des revenus ;
116 millions $ pour l’entente sur la main-d’œuvre ;
250 millions $ pour une correction à la péréquation pour les revenus d’Hydro-Québec.

Des litiges qui date de 40 ans pour certains. Être souverain, c'est se sortir de ce marécage comme le disait monsieur Parizeau. C'est administrer ses impôts et taxes sans toujours devoir quémander.

jeudi 26 mars 2009

Les radios poubelles de Québec et le régime de terreur !

Je n'écoute jamais ces radios pour préserver ma santé mentale. Je les entends et les subis toutefois souvent ! Dans certains lieux publics où nous sommes otages des choix musicaux des propriétaires ou des employés, dans des voitures taxis et dans des autobus. Je sais bien que si j'allais chez mes voisins fermiers j'entendrais une de ces stations de radio dans l'étable probablement pour susciter les montées de lait.

Pourquoi Québec et sa région sont-elles au prise avec de telles radio poubelle ?

La dernière attaque de Sylvain Bouchard du FM 93 concerne une conférence donnée par Patrick Bourgeois du journal Le Québécois dans un Cegep de la région de Québec dans le cadre d'un cours en communication qui portait sur la concentration de la presse et sur les journaux "marginaux". Le "morning man" de cette station de radio, alerté par sa "milice" sur place, a tôt fait de susciter une levée de bouclier et d'attiser la colère de ses auditeurs. Le professeur a même reçu une lettre de menace épinglée sur la porte de son bureau.

Quand on est rendu à ce point je pense qu'il faut réagir. On ne peut laisser ces incendiaires lancer leur venin impunément sur les ondes.

La violence entraîne la violence c'est connu. Je sens le ton monter chez les opposants à ces radios ordurières qui sont sans moyens de défense.

Un courriel reçu du Réseau de Résistance du Québécois reçu ce matin en donne le ton:

"Les radios poubelles, c’est du fascisme “soft” (faut leur envoyer un peu d’anglais pour qu’ils comprennent mieux). Le but de leurs animateurs n’est pas de critiquer. Non, leur but est de détruire la différence. Ils espèrent assassiner socialement les représentants de courants politiques que leur programme idéologique d’extrême droite abhorre. C’est très dangereux ce qui se fait dans ces radios.

Avec le congédiement de Jeff Fillion, on croyait ce courant fasciste mort et enterré. Il n’en est rien. Il est en train de renaître de ses cendres par l’entremise de Sylvain Bouchard, Stéphane Gasse, Jérôme Landry, Martin Pouliot et compagnie, la relève fasciste de Québec.

Nul individu ne devrait jamais tolérer le fascisme. De ce fait, on ne doit pas tolérer ce que crachent au quotidien ces animateurs aux propos fascisants. On doit les combattre (on ne fait pas un appel à la violence ici, ok là!). Et l’organisation du Québécois les combattra.
C’est à suivre."

Voici un petit montage vidéo d'une époque que l'on pensait révolue avec le départ de Jeff Fillion de CHOI-FM. Il a été réalisé en 2008 par des personnes désirant demeurer anonymes afin d'éviter les représailles.



Ce n'est pas le genre de société dans laquelle j'aime vivre. Il me semble que le débat était plus serein avant que ces radios qui rapportent gros existent. Qui aura le courage de nous en débarrasser

lundi 23 mars 2009

Ma vie à contre-Coran !

Il faut lire et méditer le livre de Djemila Benhabib "Ma vie à contre-Coran" publié chez VLB. Didier Fessou, journaliste littéraire au Soleil, a attiré mon attention sur ce livre dimanche dernier dans sa chronique intitulée "Le péril vert est parmi nous".

Le magazine L'Actualité y va d'un extrait du livre sur son site internet.

Par de trop grands et insidieux accomodements raisonnables, parce qu'au Québec on a peur de dire non (sauf à nos référendums), on est en train de permettre aux fanatiques religieux islamistes des percées qui leur sont refusées dans bien des pays européens. On est dont accomodants !

"Se basant sur ce qui se dit dans certaines mosquées montréalaises, elle croit que le péril vert est parmi nous : «Le Québec n'a pas à accommoder l'islamisme. Il doit renforcer son identité plurielle et affirmer son attachement à la laïcité et aux droits des femmes.»"

"Non seulement le voile est un apartheid sexuel, écrit-elle, mais c'est un linceul : «Le voile, c'est la soumission forcée ou acceptée des femmes à un programme d'oppression.»"

"Ces écoles de la honte et de la haine pullulent non seulement en Algérie, mais à travers tout le monde musulman. Le 4 juillet 2006, je ne fus aucunement surprise de lire dans El-Watan un article intitulé : « Le Coran et la rouqya pour traiter la dépression » (Le Coran et l’exorcisation islamique pour traiter la dépression)*. Cet article, tout à fait révélateur de l’état de confusion qui règne dans les universités du monde musulman sur la place du religieux, nous résumait les grandes lignes d’une thèse sur le traitement de la dépression par le Coran. La thèse en question venait d’être déposée au département de psychologie de l’université de Bouzaréah à Alger."
*L'exorcisme pour traiter la dépression ou autres supposées déviations j'ai cotoyé quelqu'un qui y croyait vraiment.


Alors précipitons-nous chez nos libraires pour acheter "Ma vie à contre-Coran" et vive le Québec laïque !

dimanche 22 mars 2009

L'indépendance et les finances du Québec !


Dans le débat des derniers jours concernant les finances du Québec et surtout le fait que notre État national n'arrive plus à joindre les deux bouts et recommencera à faire des déficits d'année en année, je n'ai pas entendu la solution de l'indépendance nationale.

Aucun des commentaires du Parti Québécois sur les finances publiques n'a porté sur la nécessité de rapatrier à Québec tous nos impôts et taxes que nous envoyons à Ottawa pour les dépenser selon nos propres priorités. Me semblait que notre Opposition officielle devait continuellement faire la promotion de la souverainté non pas comme une panacée mais plutôt comme un moyen de plus pour développer le Québec. Déplorable; comment demander à nos militants de faire un travail de terrain quand nos propres dirigeants ne saisissent pas une occasion en or comme celle du budget de madame Forget pour illustrer la viabilité des finances d'un Québec souverain.
Un changement s'impose ! Il faut remettre à jour l'excellent document produit par François Legault il y a quelques années "Les finances d'un Québec souverain" sur lequel aucune critique sérieuse n'a été faite. Il faut vulgariser ce document et le distribuer à la grandeur des villes et campagnes québécoises. Il faut former des militants pour l'expliquer à la population. Nous avons quatre ans pour faire de l'éducation politique. L'élection du Parti Québécois à la prochaine élection doit nous ouvrir les portes du pays et non seulement être l'élection d'un bon gouvernement.

jeudi 19 mars 2009

Mama Mia et Mia tout court!

voilà donc la raison de mon absence de la Toile depuis une quinzaine de jour. Une petite Mia née le 3 mars un peu après minuit. Ma fille Élyse, la Mama Mia que l'on voit ici au le lendemain de l'accouchement, a vécu celui-ci comme elle a vécu sa grossesse c'est-à-dire sans problème. Les infirmières n'en revenait pas de voir à quelle point elle était dans une forme splendide. Bravo Élyse voilà assurément la plus belle réalisation de ta vie à venir jusqu'à date.


Mia vient donc s'ajouter à Francis, Claudia et Nicolas pour la suite de notre famille. Quatre merveilles du monde que ces petits-enfants. Merci à Geneviève et à Élyse mes deux filles! Ceux qui, comme moi, ont la chance d'être grand-père savent à quel point ce rôle est fascinant. Depuis le trois mars, je nage littéralement en plein bonheur et passe beaucoup de temps à Québec.

Juste pour le fun voici un petit clip d'ABBA, un groupe populaire dans les années 70 et intitulé Mamma Mia.






dimanche 1 mars 2009

Big Brother à l'écoute !


Il a donc fallu attendre que Bush quitte la Maison Blanche pour apprendre, par un ex-agent de la National Security Agency (NSA), ce que tous redoudaient: les services secrets américains espionnent les citoyens américains (et j'imagine ceux de la plupart de pays industrialisés) à grande échelle depuis de nombreuses années. L'Administration américaine avait prétendu que seuls les personnes liées aux groupes terroristes faisaient l'objet d'écoute et de surveillance électronique.

"Russell Tice a passé 20 ans à la NSA, avant d’en être chassé lorsqu’il commença à enquêter, de l’intérieur, sur cette gigantesque opération d’espionnage.
Fin 2005, quand le New York Times avait révélé cette histoire, Bush avait
rétorqué que seuls quelques centaines d’Américains avaient été espionnés.
Il a fallu attendre le lendemain meme du départ de Bush de la Maison Blanche pour que Russell Tice se décide à en dire plus sur ce qu’il savait, sur
MSNBC: officiellement, il était chargé de surveiller les télécommunications des journalistes, afin… qu’elles ne soient pas écoutées."

Voici cette entrevue:




"Il faudra attendre des années encore pour avoir d’autres témoignages, d’autres sources, viennent confirmer, relativiser ou infirmer ce qu’il explique du mode de fonctionnement de la NSA, le plus puissant des services de renseignement, accusé, depuis des années, d’espionner les télécommunications dans le monde entier."

samedi 28 février 2009

Un petit goût d'été.


En ce dernier samedi de février j'ai le goût de vous offrir un avant-goût de l'été qui s'en vient. Ce très bel article de la Presse sur la migration des papillons Monarque nous fait espérer des jours meilleurs. Quoi de plus beau que le vol gracieux d'un papillon.





Alors, bonne fin d'hiver ! Dans quelques mois ce sera le printemps !

jeudi 26 février 2009

L'argent des autres !


C'est tellement facile de dépenser l'argent des autres. Les autres étant le pauvre petit contribuable qui a de la misère à comprendre ce qu'est un milliard de dollars. Ma Caisse de dépôt et de Placement, mon bas de laine, vient de dilapider 40 de ces beaux millards de dollars. Un millard (1 000 000 000) est l'entier naturel qui suit neuf cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf (999 999 999) et précède un milliard un (1 000 000 001). Un milliard, c'est mille millions; quarante milliards, c'est quarante mille millions de dollars (40 000 000 000 $). Dire qu'on s'énerve le poil des jambes quand le gros lot de la 6/49 atteint le chiffre de 20 millions.

Pour compter jusqu'à quarante milliards il faudrait 1280 ans à raison d'un nombre par seconde et ce 24 heures par jour. La photo qui illustre cet article de mon blog est une oeuvre d'art contenant un milliard de dollars; douze palettes remplies de 10 millions de billets de 100$. La Caisse de dépôt en a flambé quarante fois plus.
Ne cherchez pas de coupable toutefois ! C'est de la folie. Il me semble que, dans nos finances personnelles, on commence à mal dormir quand on a des problèmes financiers ou même souvent quand on pense qu'on en aura. Mais quand c'est l'argent des autres on file le parfait bonheur, on dort sur ses deux oreilles et on continue à toucher sa paie. Heureusement, les dirigeants de la Caisse ont dit qu'il n'y aurait pas de bonus pour les employés en 2008 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ce serait le boutte du boutte en effet.
À vrai dire il faudrait plutôt introduire le principe du "malus" dans ces pratiques commerciales. Tu as mal géré le portefeuille que tu avais en main ! Dommage pour toi mais on te retranche un certain pourcentage de ta paie pour te punir de ton incompétance.
Dans toute cette affaire il est difficile de croire que personne n'a vu la lumière rouge clignoter et n'a pesé sur le gros bouton de panique quand on voyait la valeur des titres dégringoler. C'est pas grave, c'est l'argent des autres !


mardi 24 février 2009

L'ADQ (équipe Mario Dumont)

"L'ADQ/Équipe Mario Dumont" tel est le nom officiel du parti reconnu par le Directeur général des Élections du Québec. Il y a quelques années l'ADQ a jugé nécessaire d'ajouter le nom de son fondateur à son appellation officielle puisque, dans l'esprit des électeurs, on votait d'abord et avant tout Dumont .

En politique il faut toujours se méfier de faire des prédictions. Les analystes disent aujourd'hui que le parti fondé par Jean Allaire et Mario Dumont ne survivra pas au départ de son père fondateur. Le Parti Québécois a survécu au départ et au décès de René Lévesque mais c'est tout autre chose. Avant d'être péquiste les forces vives de ce parti sont avant tout souverainistes. La souveraineté du Québec, comme article premier du programme du Parti Québécois, fait en sorte que le parti ne disparaîtra pas tant et aussi longtemps que l'espoir d'arriver au but subsistera.

L'ADQ n'est pas portée par un espoir semblable. Son programme est un ramassis de lieux communs et d'idées préconçues. Dumont, politicien populiste, avait trouvé la formule magique pour bâtir un parti basé sur quelques préjugés soutenus par les radios poubelles de Québec. Voilà pourquoi son parti est né dans cette région et qu'il y mourra ! (J'avais pourtant dit que je me méfiais des prédictions). Tant que la question nationale ne sera pas réglée au Québec nous ne pourrons nous payer le luxe d'une autre division que celle qui existe entre les fédéralistes canadiens et les souverainistes québécois. Un moment donné faudra bien qu'on choisisse entre "Être ou ne pas Être !"

Entre temps, les sympathisants de l'ADQ sont, ou seront sous peu, des orphelins politiques. On disait, à une certaine époque, que 60% des sympathisants adéquistes étaient des souverainistes déçus. Nous devons aller récupérer ces sympathisants en offrant un discours susceptible de les intéresser.

Les adéquistes que je connaît trouvent qu'il y a trop de bureaucratie, trop de paperasses, trop de fonctionnaires, trop de règlements. C'est vrai ! Il faut leur dire que nous voulons la disparition d'un gouvernement au complet: celui du Canada. Moins de bureaucratie, moins de paperasse, moins de fonctionnaires, moins de règlements. Un seul rapport d'impôt, un seul rapport de taxes sur les produits et services, des ministères en double qui disparaîssent (environnement, agriculture, finance, patrimoine, industrie, sécurité publique, justice, santé, travaux publics, ressources naturelles, sport et loisirs, tourisme, science et technologie et j'en oublie sûrement) une multitude d'agences et de comités fédéraux qui font le même travail que leur équivalant au gouvernement du Québec.

Profitons donc du départ de Mario Dumont pour devenir la famille d'accueil de ces orphelins politiques. Le temps presse, 2012 (année probable de la prochaine élection au Québec) vient vite.

lundi 23 février 2009

Le billet d'André Pratte: une insulte à l'intelligence !

Notre André Pratte a encore une fois gagné des points bonus aupès de son parton Paul Desmarais par son billet dans la Presse de ce matin. Monsieur Pratte réagissait au Conseil National du Parti Québécois de la fin de semaine dernière centré sur l'économie.

Selon monsieur Pratte ce serait une insulte à l'intelligence d'affirmer que l'économie d'un Québec souverain s'en tirerait mieux que celle d'un Québec province. Nos points de vue sont irréconciliables à ce sujet. Je ne suis pas économiste mais il me semble que le simple bon sens donne raison aux souverainistes. Sinon pourquoi n'avons-nous pas un seul grand gouvernement mondial ? Pourquoi n'abolissons-nous pas toutes les frontières ? Pourquoi le Canada ne se fusionnerait pas aux États-Unis ? On nous dit, chez les fédéralistes, que la tendance est à la fusion et nons à la "séparation" des États. On nous donne en exemple l'Union Européenne. En Europe les États membres de l'Union Européenne sont des ÉTATS SOUVERAINS qui partagent un espace économique commun.

Comment voulez-vous que le Québec province puisse être prospère quand la moitié de ses impôts sont gérés par un Gouvernement étranger. Avec ces impôts et taxes que nous envoyons à Ottawa nous finançons l'aide aux entreprises automobiles de l'Ontario, nous finançons l'extraction des sables bitumineux de l'Alberta, nous finançons la guerre en Afghanistan.

80% des taxes et impôts payés à notre Gouvernement national du Québec servent à l'Éducation et à la santé. Le Gouvernement du Québec n'a aucune marge de manoeuvre pour développer des plans stratégiques de création de la richesse. Notre marge de manoeuvre elle est à Ottawa et sert à des dépenses qui ne sont pas une priorité pour le Québec.

Si c'était si mauvais pour une économie que d'être un pays souverain pourquoi aucun des 192 États membres des Nations Unies n'y renonce. Pourquoi n'assistons-nous pas à des fusions de pays à grande échelle monsieur Pratte ?

dimanche 22 février 2009

À une réponse courriel de la fortune !


Je ne sais pas si vous êtes dans la même situation que moi mais il ne se passe pas une journée sans que je ne reçoive deux et même jusqu'à quatre courriels de legs d'argent ou de loterie gagnée sans que je ne le sache. J'ai déjà écrit sur le sujet je le sais mais il me semble que le phénomène prend de l'ampleur.

On fait parfois, dans ces messages, preuve de beaucoup d'imagination. Les auteurs de ces messages devraient plutôt se lancer dans l'écriture de romans; ils auraient plus de chance de faire fortune.

Le dernier reçu date de ce matin. Le voici au complet:

Bonjour
Je suis Madame TRUSSARD CATHY, ancienne Soldat à l'ile Maurice.Durant ma carrière de soldat, j'ai eu à effectuer des trafics illégaux dans le domaine de la drogue et des armes. En ce moment la, tous mes virements bancaire se faisaient dans mon compte bancaire dans un pays de l'Afrique de l'ouest appelé le Bénin à l'aide de l'ex Président de la République du Bénin "MATHIEU KEREKOU"qui a chaque virement avait son pourcentage. Suite à mon état critique due au cancer de poumon, il m'est été conseillé par le père de mon église après confession de faire une charité avec une grande partie de ces fonds dont je dispose dans cette banque béninoise à de différentes personnes dans presque tout les pays du monde afin que le seigneur pardonne mes péchés. C'est ainsi que je me sert du net pour contacter les chanceux qui bénéficieront gratuitement d'un chèque de 85.000.00€‚ (Quatre Vingt Cinq mille Euros) dont vous faites partie. Au nom du seigneur créateur du ciel et de la terre, cette somme vous aidera à réglementer une bonne partie de vos problèmes financiers. Je vous annonce que j'ai eu à contacter un avocat financier du Bénin du nom de Me Jean Marie suite à mes recherches, ayant une bonne foie J'ai eu à signer un contrat d'accord de partenariat avec cet Avocat Financier qui vous assistera auprès de la banque afin que le chèque soit enregistré en votre nom et vous soit envoyez. Je vous annonce que vous n'aurez pas à payer son salaire honoraire en avance car il a été dit au 05 de la page 03 du contrat que: les tarifs totaux des honoraires de course s'élèveront à 655€ et ne doivent être payés par le bénéficiaire après la réception du chèque et l'échange entre les deux banques. Je vous prie de prendre contact avec cet avocat du nom de Me Jean Marie au BENIN pour réclamer votre chèque car je pars pour les USA pour continuer messoins. Au nom de Dieu créateur du ciel et de la terre, je vous prie d'accepter ce don et en échange je réclame juste la prière afin que mon opération se passe très bien je vous offre ce Don du fonds du coeur car j'ai été conseillé par le curé de l'église "CATHOLIQUE"de Port-Louis. ADRESSE DE L'AVOCAT Me Jean Marie Mail:
avocat_jeanmarie@yahoo.fr
Madame TRUSSARD CATHY


On voit bien, dans ce courriel provenant d'Afrique de l'Ouest, transparaître les petites combines usuelles dans ces pays du Continent Africain. Je me demande si des gens se font prendre par ce genre d'arnaques et répondent à ces courriels.

Si jamais je suis mal pris financièrement je peux aussi répondre à ce courriel reçu hier:

Bonjour,
Je suis Albert Jean Dupré , propriétaire d'entreprises Suisse résident au Royaume-Uni.
Dans le but d'élargir mes activités et de bannir la pauvreté ,j'aimerais octroyer des prêts à toutes personnes désireuses,ayant desdifficultés financières ou un bon projet.
Mon pourcentage est de 6% d'intérêt au remboursement non négociable.
Si mon offre vous intéresse,Je vous prie de ne surtout pas hésiter et de me contacter directement sur ma boîte e-mail personnelle qui suit:
jeanalbert.dupre@voila.fr
Mr Albert Jean Dupré

Mes démarches pour avoir du crédit ne seront toutefois pas nécessaires puisque j'ai gagné à la loterie Microsoft d'Afrique:

Chèr(e) Lauréat(e)

Nous venons par la présente lettre vous informer que vous faites parti des heureux gagnants de la tombola organisée par la MICROSOFT WINDOWS AFRIQUE. Etant donné que ce message n est ni un virus ni un Spam, nous vous prions de prendre connaissance du message dans la notification de gain.Vous êtes prié de contacter l Huissier de justice qui a eu àsuperviser la tombola afin que vous donne la marche à suivrepour entrer en possession de votre lot.CABINET MAITRE BETRA CARLOSE-mail : maitre_betra_carlos@yahoo.fr

NB : Vous êtes prié de lui faire parvenir les informations mentionnées dans la notification de gain.

Recevez nos vives félicitations

MICROSOT WINDOWS AFRIQUE

La Direction

Pourquoi je continue à m'acheter des billets de 6/49 au juste ?

dimanche 15 février 2009

Dieu n'existe probablement pas. Arrête de t'inquiéter et profite de la vie!

Une campagne de publicité qui prend de l'ampleur un peu partout dans le Monde me fait bien rire. J'en avais entendu parler pour la première fois à Londre où un petit groupe de non croyants avaient fait placarder des autobus où on pouvait lire: "Dieu n'existe probablement pas. Arrête de t'inquiéter et profite de la vie." J'aurais dû en parler à mes deux Témoins de Jéhovah qui sont encore venus frapper à ma porte samedi matin dernier. Mais je ne perds plus de temps à les asticoter pour le plaisir comme à une certaine époque.
Même aux États-Unis les athées sortent du placard encouragés par cette courageuse petite phrase de Barack Obama lors de son discours de nomination en janvier dernier: "Nous sommes un pays de chrétiens et de musulmans, de juifs et d’hindous", le président américain a-t-il martelé, avant de poursuivre: "et de non-croyants."

Dans l'Amérique chrétienne cette petite phrase a fait scandale. Je vous invite à lire cet article pour saluer les personnes courageuses qui ouvrent la porte à plus de tolérence envers les non croyants.

Dans la très croyante Espagne la même campagne soulève l'émoi. Il est plus que temps que le monde moderne s'afranchisse de ces vieilles croyances religieuses. Monseigneur Ouellet de Québec, homme d'une autre époque, vient de déclarer que chaque famille devrait posséder une Bible et en faire la lecture. Pour moi, la Bible la Torah ou le Coran ne valent pas plus que le papier sur lesquels ils sont écrits.

Au fait, je ne pense pas vous avoir annoncé que j'ai reçu, il y a quelques semaines, ma lettre d'exclusion de l'Église Catholique Romaine. On m'y disait que je pouvais revenir quand je voudrais.............vous pouvez toujours rêver mes amis. Comme ces témoins de Jéhovah qui reviennent inlassablement frapper à ma porte.

dimanche 1 février 2009

Je parle english fluently c'est quoi le problème ?


Montée de lait dominicale ! Quand j'étais aux études à Moncton, il y a de nombreuses années, j'ai été confronté à un phénomème linguistique typiquement sud-acadien: le CHIAC !

Quelle langue parlent-ils doux jésus ? Au premier abord ce mélange de vieux français et d'anglais est assez surprenant. Ces gens sont bilingues en ce sens qu'ils utilisent des mots d'une ou l'autre langue sans même s'en rendre compte. Le pas suivant de cette assimilation des francophones mélangés est l'unilinguisme anglophone.

Pour voir de quoi il en retourne, voyez cette parodie du film Histoire de jouets (Toy story):


C'est pas parce qu'on rit que c'est drôle. Ici même au Québec ou en France l'intrusion de l'anglais dans notre vocabulaire est de plus en plus présente et inconsciente. Il n'est pas rare d'entendre des expressions anglaises au beau milieu d'une phrase d'un locuteur francophone. "On va le prendre en picture" Pierre Falardeau parlant de la manifestation organisée pour s'opposer à la reconstitution de la bataille des Plaines d'Abraham "Ca va être ben nice".

Nos enfants eux-mêmes sont soumis à ce mélange des langues. Dans deux émissions pour enfants intitulées Dora l'exploratrice et Diego télédifusées à Télé-Québec on aime bien le beau papillon "blue" et le soleil "yellow". Voici la description de l'émission telle que lue sur un site français: "Dora est une petite fille de 7 ans hispano-américaine. Dans la version originale, elle parle Anglais et apprend quelques notions d'espagnol aux enfants. En France elle leur apprend l'anglais pour leur plus grand plaisir. Dans chaque épisode, elle apprend aux jeunes téléspectateurs, une expression anglaise courante, ou bien encore à compter en anglais, mais aussi les couleurs... Elle leur demande d'utiliser cette expression pour résoudre des problèmes. Elle les fait intervenir dans ses aventures et c'est sans aucun doute cette interactivité qui séduit les tout petit comme les plus grands." C'est tellement efficace pour mélanger nos enfants que je connais une petite fille qui ne sait plus si le mot "tuque" est en français ou en anglais.

Je suis relativement bilingue en ce sens que je maîtrise ma langue maternelle française en la parlant et l'écrivant du mieux possible; je parle et écrit aussi en anglais de manière potable. Je suis favorable à la connaissance du plus de langues possibles pour un individu. Tant qu'à moi l'apprentissage de l'anglais au Québec devrait se faire par immersion à compter du secondaire. Il est totalement riducule et contre productif de faire baragouiner l'anglais à nos petits de première année du primaire.

Pour compléter votre réflexion sur le sujet je vous invite à lire l'article publié sur le site du Mouvement Montréal Français et intitulé "Les émissions jeunesse bilingues à Télé-Québec". et la réponse de la chaîne de télévision publique à la lettre de protestation d'un citoyen.

Tant que nous n'aurons pas un gouvernement national préoccupé par l'avenir du français au Québec et tant que ce gouvernement n'aura pas tous les pouvoirs d'un pays indépendant nous continuerons à dériver lamentablement vers l'assimiliation tranquille et l'anglicisation à moyen terme.

jeudi 29 janvier 2009

Les militants ont été entendus !


Le Parti Québécois prendra donc la voie de la promotion de la souveraineté d'ici les quatre prochaines années. J'en suis fort aise ! Enfin les militants pourront reprendre leur bâton de pèlerin remisé au grenier et battre la campagne pour parler de souveraineté. Ils auront des outils pour le faire. C'est ce qui ressort du caucus des députés des derniers jours.

Dans cet article lu sur Cyberpresse et intitulé "Le PQ s'inspirera d'Obama pour parler de souveraineté" on apprend que les nouvelles technologies seront mises en oeuvre au service de la promotion de la souverainté. Nous tenterons de créer le mouvement de masse qui a porté Obama au pouvoir. Un travail de terrain et de sous terrain. Moi qui voulait prendre une certaine retraite politique; me voilà piégé !

lundi 26 janvier 2009

Joseph Facal et la mobilisation des souverainistes!

Dans sa chronique du 21 janvier intitulée LES DEUX LIÈVRES Joseph Facal soulève le dilemme auquel fait face le Parti Québécois en ce début de 2009. Quelle orientation donner à notre action politique pour les années à venir jusqu'à une élection vers 2012 ? Le retour inévitable du balancier de l'opinion publique favorise l'élection du Parti Québécois dans quatre ans. Nous pourrions donc former le prochain gouvernement majoritaire sans trop nous forcer.

"Si le PQ veut prioritairement déloger les libéraux, la stratégie est connue : fédérer les mécontents, ne pas trop gaffer, talonner le gouvernement quotidiennement et miser sur l’usure du pouvoir. Logiquement, cela devrait suffire." écrit Joseph Facal. Les partisans de la mise en veilleuse de la souveraineté sont de ce nombre. Faire le moins de vague et voguer allègrement vers le pouvoir.

Facal constate que: "Chose sûre, la preuve est maintenant faite qu’être au pouvoir ne fait pas grimper l’appui à la souveraineté. La gouvernance est si accaparante qu’il n’y a plus de temps pour rien d’autre, et elle fait forcément des mécontents, ce qui nuit à l’option.
Voilà pourquoi la promotion de la souveraineté se fait pour l’essentiel dans l’opposition. Et un référendum, à supposer qu’il soit possible, se fait forcément en début de mandat."
Même en 1995, monsieur Parizeau a sûrement regretté avoir laissé le Ministre Jean Rochon commencer ses coupures en santé dès la prise du pouvoir en 1994; nous y avons perdu des milliers de votes et aurions probablement gagné notre pays.

Toutefois, le dilemme du Parti Québécois ne se situe pas au niveau des militants puisque la très vaste majorité sont en attente d'un signal clair et d'un plan d'action motivant pour se lancer dans un travail de terrain à grande échelle comme l'ont si bien fait les supporteurs d'Obama.

Joseph Facal a raison de conclure en écrivant: "Évidemment, si le PQ décide de tout miser sur la souveraineté, il doit repenser le partage des rôles entre son aile parlementaire et une base militante qui, entre deux élections, ne fait plus rien d’autre que des campagnes de financement.
Il doit aussi commencer dès maintenant tant la cote à remonter est abrupte."

Très abrupte même ! Mais nous avons connu pire et, avec l'appui de nos 51 députés québécois et nos députés bloquistes fédéraux, nous pouvons rendre inévitalble l'accession du Québec au statut de pays souverain d'ici peu.

samedi 17 janvier 2009

Le fin fond de la pensée de Michael Ignatieff !

Dans le cadre d'une tournée pancanadienne on a débusqué la véritable pensée d'Ignatieff sur le Québec et les Québécois. Pour lui, comme pour les Canadians, le Québec n'est qu'une province comme les autres, les Québécois des canadiens commes les autres et la nation québécoise n'est, en définitive, qu'une vue de l'esprit qui doit rester la plus vague possible et ne jamais justifier des pouvoirs supplémentaires pour le Québec afin qu'il puisse protéger et développer ses acquis.

Jean-Denis Bellavance dans La Presse de ce matin intitule son article "Ignatieff gardera un oeil sur le Bloc" . Voici le fond de la pensée de Michael Ignatieff sur le Québec: «Le Parti libéral, sous ma direction ou sous la direction de qui que ce soit, ne va pas compromettre l'unité du pays, a dit M. Ignatieff. Nous allons garder un oeil sur le Bloc en ne déposant pas de projet de loi qui pourrait compromettre l'unité du pays ou accorder des traitements de faveur ou des accords particuliers au Québec. J'ai été très clair là-dessus. Le Bloc québécois ne ferait pas partie du cabinet», a dit M. Ignatieff.
Quand on est au Canada il faut taper sur le Québec et dire le fond de sa pensée afin de bien montrer qu'on adoptera la ligne dure envers le Québec et les Québécois.
Quand on est au Québec et qu'on veut y faire élire des députés on y va de propos plus mielleux et presque sympathiques comme cette déclaration de Michael Ignatieff au Devoir:
«Les parlementaires du Bloc sont des collègues. Ils sont dûment élus par les électeurs du Québec. Ils ne sont pas des traîtres, ils ne sont pas des ennemis du Canada. Je suis en désaccord profond avec leur projet de société et je le serai toujours. Mais de dire, comme M. Harper, qu'on ne pouvait pas traiter avec eux, c'est de l'hypocrisie, parce qu'il a lui-même traité avec le Bloc souvent. [...] Ça m'a vraiment choqué. Un premier ministre est là pour rassembler les gens, pas pour les diviser. Jamais je ne ferai ça.»
Alors, on est de gros méchants ou pas monsieur Ignatieff ?

jeudi 15 janvier 2009

Surpris des propos de feu Jean Pelletier ?

J'étais à Montréal hier à une rencontre avec mon nouvel employeur, Équiterre, et n'ai donc pas eu le loisir de lire mon Soleil quotidien au petit déjeuner. Je n'ai pas non plus pris connaissance des vagues soulevées par les propos de feu Jean Pelletier sur les révélations des dessous de la période référendaire de 1995.

Certaines personnes naïves tombent des nues en apprenant que le clan fédéral de Jean Chrétien, pris de panique à quelques jours du référendum de 1995, avait pris le contrôle des forces du NON au Québec en tassant littéralement la gang de Daniel Johnson. Même Michel C. Auger de Radio-Canada n'avait jamais entendu un ténor fédéral faire ces aveux et en semblait surpris. Il me semble que c'est de l'histoire ancienne et que j'ai déjà lu ces aveux bien avant.


À 10 jours du référendum, les sondages donnant le camp du OUI gagnant avec 7 % d'avance, il est tout à fait normal d'avoir la réaction suivante des forces fédérales d'Ottawa:


« On embarque, on demande plus de permission à personne. » On s’est fiché très franchement du comité du Non. Les ministres anglophones grondaient, ils voyaient ça aller. Brian Tobin et les autres ont organisé le fameux rendez-vous du vendredi à Montréal. Ils n’ont pas demandé de permission. Ils ont fonctionné. L’assemblée de Verdun le mardi soir, l’allocution à la nation, le rendez-vous de Montréal, l’entrevue d’une heure avec Mongrain à la télévision, puis Chrétien le dimanche soir à Hull. On a embrayé pour que ça fonctionne."


Question à Jean Pelletier: À ce moment-là, aux activités comme le grand love-in à Montréal, vous êtes-vous posé des questions sur le financement ?


Réponse de Jean Pelletier: Je ne m’en souviens pas. Dans la guerre, on ne se demande pas si les munitions sont payées, on les tire.


Question à Jean Pelletier: Je veux dire le financement par rapport à la Loi référendaire.


Réponse de Jean Pelletier: Non. Il y en a peut-être qui se sont posé ces questions-là, mais pas moi. Des ordres de marche, puis salut ! Quand on est en guerre, on va-tu perdre le pays à cause d’une virgule dans la loi ?

On a souvent tendance, dans notre naïveté, à confondre une lutte pour l'indépendance d'un peuple à un pic-nic aux Chutes-Montmorency. Monsieur Pelletier le dit, on est en guerre ! Le Fédéral prend au sérieux (ou prenait au sérieux disons-le franchement) les menaces indépendantistes du peuple Québécois. De notre côté, sommes-nous mobilisés comme une nation en guerre doit l'être ? Sommes-nous préparés comme une nation en guerre doit l'être ? Avons-nous conscience d'être en guerre tout d'abord ? Au Québec, tout doit être tranquille. Nous avons fait une révolution tranquille comme si notre sentiment de peuple colonisé qui ne doit pas faire de bruit nous hantait continuellement. Jean Pelletier, Jean Chrétien et Stéphane Dion sont de grands patriotes canadiens; ils ne font pas de quartier !

Qui saura inspirer notre nation avant qu'il ne soit trop tard ?

lundi 12 janvier 2009

Pourquoi nous haïssent-ils ?

"Et nous nous demanderons pourquoi ils nous haïssent". Voilà le titre de l'article de Robert Fisk, reporter au Moyen-Orient pour le quotidien britannique The Independant. Vous en trouverez la traduction sur le site de ContreInfo.

Je me posais la même question, la semaine dernière, en sortant du cinéma Le Clap après avoir vu l'excellent film d'Ari Folman Valse avec Bashir qui vient de remporter, à juste titre, le Golden Globe du meilleur film étranger.


Il ne faut sûrement pas penser que l'arrivée du nouveau président américain Barack Obama boulversera l'ordre mondial et fera en sorte que des conflits aussi absurdes et récurrents que ceux entre Israël et ses voisins seront solutionnés dans la paix; ce serait trop simple.
Il me semble tellement évident que ce genre de conflits ne fait qu'augmenter le nombre de citoyens qui haïssent les Américains et leurs alliés et rêvent de vengeance.

dimanche 11 janvier 2009

Changer le monde !

Il y a des gestes que l'on pose et qui nous marquent pour la vie. Des actions collectives auxquelles on collabore et qui orientent, en quelque sorte, le cours d'une existence. Il y a quarante ans, aujourd'hui, je participais, avec une cinquantaine de camarades, à l'occupation du Pavillon des Sciences de l'Université de Moncton. Cette occupation a duré 8 jours mais elle est encore très présente dans mon esprit.

Natif de Québec, à la fin des mes études "collégiales"(même si les CEGEP n'étaient pas encore mis sur pied) j'ai choisi de m'inscrire à l'Université de Moncton pour y poursuivre des études universitaires en économie. Ce n'était pas vraiment un choix puisque c'était la seule université francophone acceptant des étudiants qui, comme moi, avaient complété une treizième année commerciale. De ma première année universitaire en 1967-1968 je ne souviens plus très bien si ce n'est que je passais plus de temps aux activités parascolaires que scolaires en plus des abus de bières quasi quotidiens. Une grève étudiante en février '68 qui a duré quelques semaines au auquel j'ai participé bien sûr; quelques manifestations dans les rue de Moncton et auprès du Maire Jones de l'époque afin de réclamer plus de place pour le français dans cette ville unilingue anglophone et orangiste. Les notes n'étant pas au rendez-vous je demandai, à la fin de cette année scolaire, aux autorités de l'Université de me réorienter vers la sociologie pour une nouvelle inscription en 68-69.

Cette année universitaire fut pire que la précédente pour les absences aux cours. J'étais impliqué, jusqu'au cou au ciné-club et aux activités politiques de l'association étudiante. C'était bien sûr la bataille des Acadiens mais, comme Québécois, je me sentais touché par ce combat pour la survie d'une nation.

À l'automne 1968, l'idée d'occuper le Pavillon des Sciences de l'Université nous vint à l'esprit. C'était un grand coup ! Une opération bien menée. Nous avions les plans détaillés du bâtiment et nous nous sommes préparé de longue main dans le plus complet silence. À la surprise générale, le samedi soir 11 janvier la cinquantaine d'étudiants et d'étudiantes qui étions dans le coup prenions d'assaut cet édifice après en avoir expulsé le gardien et subtilisé son trousseau de clefs.


Barricadé et prêt pour un long siège nous réclamions des Gouvernements provincial et fédéral qu'ils investissent des sommes considérables à cette université francophone qui était le parent pauvre des études supérieures au Nouveau-Brunswick. Ces évènements de 1968-1969 ont été immortalisés dans un documentaire de Pierre Perreault et Michel Brault: L'ACADIE, L'ACADIE ! Je viens d'ailleurs de le commander à l'ONF et les images ce message en sont tirées.

Autour d'un leader fort et charismatique, Michel-Vital Blanchard, nous avons résisté pendant huit jours et huit nuits jusqu'à ce que la police, à la demande de l'administration de l'Université, vienne nous expulser paisiblement en nous promettant qu'il n'y aurait aucune accusation. On ne peut pas dire que les étudiants de l'Université ont fait corps avec notre mouvement; ils avaient plutôt hâte qu'on cesse nos niaiseries. Reste que je suis persuadé que cette action d'éclat a aidé à faire en sorte que l'Acadie est plus fière que jamais de ses racines et qu'elle a donné du courage aux résistants que sont les Acadiens.

À la fin de cette année scolaire, l'Université de Moncton a décidé d'abolir le Département de Sociologie parce qu'on y trouvait des étudiants et des professeurs trop engagés (vous trouverez ici un document intéressant sur l'historique de la fermeture de ce département et sur notre lutte à l'Université). Pour ma part, je recevais, vers le mois de juillet, une lettre de la Direction de l'Université m'interdisant de me présenter à nouveau sur le campus sous peine de poursuite. Une dizaine d'étudiants mêlés de près à cette action ont aussi été expulsés de l'Université. Je me suis donc inscrit à la toute jeune Université du Québec à Montréal mais je suis tombé en pleine mobilisation contre le "Bill 63" , les suites de McGill français et St-Léonard, l'émeute de Murray Hill et la crise d'octobre l'année suivante. Comment voulez-vous étudier dans de telles circonstances ?

J'ai réalisé, à l'Université de Moncton, que ma vie en serait une de militant. Pour l'Indépendance du Québec d'abord mais aussi pour la langue française, l'histoire nationale et le patrimoine d'où mon engagement envers le Parti Québécois et les mouvements citoyens indépendantistes. Militant aussi pour le faible, l'exploité, le soumis contre le fort; militant contre les Monsanto et Wall Mart de ce Monde d'où mon engagement, entre autre, chez Équiterre; militant contre les guerres, les atteintes aux droits de la personne et la violence sous toutes ses formes chez Aministie Internationale.

Je voulais partager, avec vous, ce retour vers le passé loin d'être nostalgique. Si l'on veut que les choses changent, il faut MILITER bon yenne !

jeudi 1 janvier 2009

On termine l'année 2008 autour du Canadian Flag !

Pour faire suite à mon article d'hier cette photo vaut plus de 1000 mots. Les organisateurs des célébrations du 400e de Québec ont choisi la Place George V pour l'activité de clôture du 31 décembre. Un beau drapeau du Canada illuminé flotte au centre de la foule. Gang de colons !