vendredi 4 avril 2008

Madame Marois et le "beau risque" !

Le ministre conservateur Jean-Pierre Blackburn y est allé d'une déclaration surprenante cette semaine. Il a lancé un ballon politique à l'effet que son Gouvernement serait prêt à lancer une ronde de négociations afin d'intégrer le Québec à la "Canadian constitution". Il était fin seul à croire la chose possible pauvre Jean-Pierre.


Je verrais toutefois d'un bon oeil la réouverture de la joute constitutionelle. La période où les Québécois étaient les plus favorables à la souveraineté ne coïncidait-elle pas avec la vaste période des négociations sans fin avec le Fédéral. On sait très bien que les provinces et les territoires n'accepteront jamais quelques accommodements que ce soit pour le Québec.

Le Québec est une nation qui disaient ! Oui mais une nation à l'intérieur d'un Canada uni. Un oiseau en cage finalement.

Comme les libéraux québécois n'oseront jamais demander quoique ce soit à Ottawa de peur de se faire dire "No my dear!" avec les conséquences pédagogiques en faveur de la souverainté qui s'ensuivraient, comme l'ADQ l'aurait peut-être fait s'il elle avait été portée au pouvoir mais que la possibilité de prendre le pouvoir semble lui glisser entre les mains, que nous reste-t-il comme espoir de recréer une situation de crise constitutionnelle ?
Que le Parti Québécois au pouvoir, majoritaire ou minoritaire avec l'aide de l'ADQ, dépose un projet de loi spécifiant les pouvoirs que le Gouvernement du Québec veut récupérer d'Ottawa en les enchâssant dans la Constitution et le type de reconnaissance qu'il exige afin de ratifier la constitution canadienne.

Vous me direz qu'on a déjà joué dans ce film là ! Oui, c'est vrai ! Dans les années '90 monsieur Parizeau avait offert sa collaboration à "son Premier Ministre" afin que le Québec se tienne debout devant Ottawa. Ce qui fut le cas ! Le Québec avait des demandes que l'on qualifiait "d'historiques". Elle furent rejetées par les provinces et les territoires, comme elles le seront tourjours. Toutefois, le dit Premier Ministre Bourassa s'est écrasé quand est venu le temps de prende ses responsabilités et de répondre à l'appel majoritaire du peuple québécois qui voulait sa souveraineté.

Nous devons faire un "remake" de ce film. Mais cette fois, nous ne nous écraserons pas.

1 commentaire:

Le Gentil Astineux a dit…

Je crois que les fédéralistes nous prennent pour des poissons d'avril.