"L'ADQ/Équipe Mario Dumont" tel est le nom officiel du parti reconnu par le Directeur général des Élections du Québec. Il y a quelques années l'ADQ a jugé nécessaire d'ajouter le nom de son fondateur à son appellation officielle puisque, dans l'esprit des électeurs, on votait d'abord et avant tout Dumont .
En politique il faut toujours se méfier de faire des prédictions. Les analystes disent aujourd'hui que le parti fondé par Jean Allaire et Mario Dumont ne survivra pas au départ de son père fondateur. Le Parti Québécois a survécu au départ et au décès de René Lévesque mais c'est tout autre chose. Avant d'être péquiste les forces vives de ce parti sont avant tout souverainistes. La souveraineté du Québec, comme article premier du programme du Parti Québécois, fait en sorte que le parti ne disparaîtra pas tant et aussi longtemps que l'espoir d'arriver au but subsistera.
L'ADQ n'est pas portée par un espoir semblable. Son programme est un ramassis de lieux communs et d'idées préconçues. Dumont, politicien populiste, avait trouvé la formule magique pour bâtir un parti basé sur quelques préjugés soutenus par les radios poubelles de Québec. Voilà pourquoi son parti est né dans cette région et qu'il y mourra ! (J'avais pourtant dit que je me méfiais des prédictions). Tant que la question nationale ne sera pas réglée au Québec nous ne pourrons nous payer le luxe d'une autre division que celle qui existe entre les fédéralistes canadiens et les souverainistes québécois. Un moment donné faudra bien qu'on choisisse entre "Être ou ne pas Être !"
Entre temps, les sympathisants de l'ADQ sont, ou seront sous peu, des orphelins politiques. On disait, à une certaine époque, que 60% des sympathisants adéquistes étaient des souverainistes déçus. Nous devons aller récupérer ces sympathisants en offrant un discours susceptible de les intéresser.
Les adéquistes que je connaît trouvent qu'il y a trop de bureaucratie, trop de paperasses, trop de fonctionnaires, trop de règlements. C'est vrai ! Il faut leur dire que nous voulons la disparition d'un gouvernement au complet: celui du Canada. Moins de bureaucratie, moins de paperasse, moins de fonctionnaires, moins de règlements. Un seul rapport d'impôt, un seul rapport de taxes sur les produits et services, des ministères en double qui disparaîssent (environnement, agriculture, finance, patrimoine, industrie, sécurité publique, justice, santé, travaux publics, ressources naturelles, sport et loisirs, tourisme, science et technologie et j'en oublie sûrement) une multitude d'agences et de comités fédéraux qui font le même travail que leur équivalant au gouvernement du Québec.
Profitons donc du départ de Mario Dumont pour devenir la famille d'accueil de ces orphelins politiques. Le temps presse, 2012 (année probable de la prochaine élection au Québec) vient vite.
1 commentaire:
Résumé magistral ! oui ! à ceux qui trouvent qu'il y trop de bureaucraties : débarrassons-nous d'Ottawa !
Adieu Mario ! bon succès à TQS...
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