Voici, sans coupure aucune, un article écrit par monsieur Jean-Paul Perreault d'Impératif français. Nous réveillerons-nous trop tard ?
Pour vous mettre dans le contexte, la chanson troublante écrite par Gille Richer sur des paroles de Marc Gélinas en 1971: Mommy, daddy !
Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me how in French my friends used to call me
Paule, Lise, Pierre, Jacques ou LouiseGroulx, Papineau, Gauthier, Fortin, Robichaud, Charbonneau.
Mommy, daddy, what happened to my name?
Oh mommy, daddy, how come it's not the same?
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me where we used to live in this country
Trois-Rivières, Saint-Paul, Grand-MèreSaint-Marc, Berthier, Gaspé, Dolbeau, Tadoussac, Gatineau.
Mommy, daddy, how come it's not the same?
Oh mommy, daddy, there's so much in a name.
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
Mommy, daddy, I love you dearly
Please do the song you sang when I was a baby
Fais dodo, Colas mon p'tit frèreFais dodo, mon petit frère, tu auras de l'eau.
Mommy, daddy, I remember the song
Oh mommy, daddy, something seems to be wrong
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me once again that beautiful story
Un jour ils partirent de France
Bâtirent ici quelques villages, une ville, un pays.
Mommy, daddy, how come we lost the game?
Oh mommy, daddy, are you the ones to blame?
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
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Lord Durham aurait le sourire aux lèvres !
04 décembre 2007
Impératif français
Plus de doute possible, le Canada défrancise, le Canada anglicise!
Pendant qu'au Canada se poursuivent l'assimilation, la minorisation et la banalisation de la langue française et de la francophonie. Il y a de quoi rendre hommage à Lord Durham comme le gouvernement du Canada vient de le faire à l’occasion
du 150e anniversaire de la capitale fédérale, Ottawa.
Langue maternelle :
- De 29% à 22 %. C’est la proportion de Canadiens de langue maternelle française dans l’ensemble canadien entre 1951 et 2006..
- De 7,3% à 4,1%. C’est la proportion de Canadiens de langue maternelle française à l'extérieur du Québec, entre 1951 et 2006. - De 82,5 % à 79,6%. C’est la proportion de francophones de langue maternelle française au Québec, entre 1951 et 2006.
Langue d'usage :
- De 25,7 % à 21,4 %. C’est la proportion de Canadiens - incluant le Québec- parlant le français le plus souvent à la maison entre 1971 et 2006
- De 4,3 % à 2,5 %. C’est la proportion de Canadiens hors Québec parlant le français le plus souvent à la maison entre 1971 et 2006.
- 38%. C’est le taux d'assimilation des francophones hors Québec.
- 2 784 880 locuteurs. Ce sont les gains réalisés au Canada, incluant le Québec, par la langue anglaise, comme langue d'usage grâce à l'assimilation des francophones et des allophones. C’est près de 40 % de la population francophone.
- 29,8%. Ce sont les gains réalisés au Québec par la langue anglaise grâce aux transferts linguistiques en provenance des allophones.
- 52%. C’est le pourcentage de gains linguistiques réalisés par la communauté de langue anglaise au Québec bien qu'elle ne représente que 8,2 % de la population totale québécoise.
Est-ce pour noyer le poisson que le gouvernement Harper vient de créer la Commission Bernard Lord?
Quels accommodements « raisonnables » aura à proposer au Québec la commission Bouchard-Taylor pour s'assurer que les Québécois issus de l'immigration et la population anglophone du Québec participent à la promotion et au rayonnement de l'identité québécoise?