vendredi 11 janvier 2008

La souveraineté, au plus sacrant !

Contrairement à monsieur Jean Berthiaume de Contrecoeur qui nous demande de tirer un trait sur la souveraineté dans un article publié dans Le Devoir du vendredi 11 janvier 2008:

Lettre à Gérald Larose
Le monde a bien changé, M. Larose...
Lettres au Devoir vendredi 11 janvier 2008

La lecture de votre long texte du 9 janvier 2008 m’a fait prendre la mesure du long chemin que vous devrez parcourir afin d’arriver à comprendre la nouvelle situation au Québec.
M. Larose, le Québec n’est pas peuplé de pauvres gens qui n’attendent qu’à être convertis à votre idéologie souverainiste. Il est peuplé de gens qui ont déjà cru à la souveraineté parce que c’était alors la solution aux problèmes du temps. Mais depuis, ne vous en déplaise, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : la mondialisation est arrivée, le socialisme a été remis en question, l’idéologie a fait place au pragmatisme.
Les gens ont individuellement et de façon éclairée décidé de consacrer leur énergie à d’autres projets. L’heure n’est plus aux changements de stratégie mais aux changements de projet !
Tout ça sans compter que votre stratégie implique d’utiliser des fond publics pour promouvoir un projet qui ne reçoit pas l’appui de la majorité. Vous nous proposez donc d’usurper la démocratie pour votre cause...
Allez, M. Larose, abandonnez votre grande marche vers la souveraineté et venez nous rejoindre dans le TGV de la modernité !

Jean Berthiaume, Contrecoeur
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Je suis plutôt d'avis que nous devons tout faire pour que le Québec devienne un pays au plus sacrant. À tous les jours j'ai des raisons de plus de vouloir que ma nation maîtrise son destin et cesse de jouer les quêteux devant le gouvernement central Canadian.

Prenez encore aujourd'hui le cas du milliard de dollars promis par Ottawa "à condition que le budget soit approuvé par l'opposition" pour les entreprises manufacturières et forestières en difficulté. Si nous contrôlions tous nos impôts et nos taxes, nous pourrions décider de nos priorités sans avoir besoin de l'approbation du Grand Frère fédéral. J'en ai des boutons.

2 commentaires:

Le Gentil Astineux a dit…

"Allez, M. Larose, abandonnez votre grande marche vers la souveraineté et venez nous rejoindre dans le TGV de la modernité !"

Je me demande bien de quelle modernité il s'agit quand ce monsieur parle de TGV, alors que nos trains canadiens ont encore des relents de duplessisme.

Anonyme a dit…

À lire les biographies de Duplessis on se rend compte que à cette époque le Québec était au niveau de l' Ontario dans tous les domaines...Pour les relents de duplessisme faudra repasser....