lundi 26 janvier 2009

Joseph Facal et la mobilisation des souverainistes!

Dans sa chronique du 21 janvier intitulée LES DEUX LIÈVRES Joseph Facal soulève le dilemme auquel fait face le Parti Québécois en ce début de 2009. Quelle orientation donner à notre action politique pour les années à venir jusqu'à une élection vers 2012 ? Le retour inévitable du balancier de l'opinion publique favorise l'élection du Parti Québécois dans quatre ans. Nous pourrions donc former le prochain gouvernement majoritaire sans trop nous forcer.

"Si le PQ veut prioritairement déloger les libéraux, la stratégie est connue : fédérer les mécontents, ne pas trop gaffer, talonner le gouvernement quotidiennement et miser sur l’usure du pouvoir. Logiquement, cela devrait suffire." écrit Joseph Facal. Les partisans de la mise en veilleuse de la souveraineté sont de ce nombre. Faire le moins de vague et voguer allègrement vers le pouvoir.

Facal constate que: "Chose sûre, la preuve est maintenant faite qu’être au pouvoir ne fait pas grimper l’appui à la souveraineté. La gouvernance est si accaparante qu’il n’y a plus de temps pour rien d’autre, et elle fait forcément des mécontents, ce qui nuit à l’option.
Voilà pourquoi la promotion de la souveraineté se fait pour l’essentiel dans l’opposition. Et un référendum, à supposer qu’il soit possible, se fait forcément en début de mandat."
Même en 1995, monsieur Parizeau a sûrement regretté avoir laissé le Ministre Jean Rochon commencer ses coupures en santé dès la prise du pouvoir en 1994; nous y avons perdu des milliers de votes et aurions probablement gagné notre pays.

Toutefois, le dilemme du Parti Québécois ne se situe pas au niveau des militants puisque la très vaste majorité sont en attente d'un signal clair et d'un plan d'action motivant pour se lancer dans un travail de terrain à grande échelle comme l'ont si bien fait les supporteurs d'Obama.

Joseph Facal a raison de conclure en écrivant: "Évidemment, si le PQ décide de tout miser sur la souveraineté, il doit repenser le partage des rôles entre son aile parlementaire et une base militante qui, entre deux élections, ne fait plus rien d’autre que des campagnes de financement.
Il doit aussi commencer dès maintenant tant la cote à remonter est abrupte."

Très abrupte même ! Mais nous avons connu pire et, avec l'appui de nos 51 députés québécois et nos députés bloquistes fédéraux, nous pouvons rendre inévitalble l'accession du Québec au statut de pays souverain d'ici peu.

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