mardi 11 septembre 2007

Ce matin dans Le Devoir Michel David soulève la question nationale dans un article intitulé "Les apprentis sorciers"

Il y écrit notamment:

"Les souverainistes devraient savoir d'expérience qu'il est imprudent de miser sur l'indignation des Québécois. En annonçant son départ de la politique, Lucien Bouchard avait déploré qu'ils soient demeurés «étonnamment impassibles» devant les offensives fédérales. Pendant cinq ans, M. Bouchard avait pourtant déchiré ses chemises les unes après les autres. Depuis le rejet de l'accord du lac Meech, qui a presque permis au oui de l'emporter en 1995, plusieurs semblent tenir pour acquis que le seul moyen d'amener les Québécois à faire le pas décisif est de provoquer une nouvelle rebuffade."

Je crois, de plus en plus, que nous avons adhéré à la Confédération par un vote de l'Assemblée nationale et que nous pourrions en sortir de la même façon.......quoiqu'en dise la Cour Suprême.

3 commentaires:

Pierre Bluteau a dit…

Message reçu de Marie-Claude Bonniot des Chutes-de-la-Chaudière:
Cher Pierre,
Je n'arrive pas à ouvrir le blog.
Réaction à l'article de Michel David:
Vivement un Québec souverain avec une
Constitution solide pour se libérer de la Cour
Suprême, et adopter les lois qui nous conviennent
comme d'aller voter le visage découvert.
Amicalement
Marie-Claude Chutes de la Chaudière

Anonyme a dit…

Un commentaire de Maurice Arbour de Montmagny:
M. Bluteau, j'ai réagi ce matin au texte de David.Voici ce que je dis:
L'avis rendu par la Cour suprême du Canada en 1998, qui nous semble
parfaitement en harmonie avec les données actuelles du droit international
public, nous permet d'affirmer que le principe premier de la loi québécoise
adoptée le 7 décembre 2000 est fondamentalement erroné.Quand cette loi de
2000 déclare que le peuple du Québec peut, en fait et en droit, disposer de
lui-même et qu'il est titulaire des droits universellement reconnus en vertu
du principe de l'égalité des droits des peuples et de leur droit à disposer
d'eux-mêmes, elle sème délibérément la confusion dans les esprits en plaçant
sur le même pied fait brut et pur droit .Il est vrai que dans les faits, la
sécession du Québec peut réussir mais pour réussir justement, elle doit
pouvoir vaincre dans les faits, sur le terrain politique, sans pouvoir pour
autant se réclamer d'une quelconque idée de droit sur le plan international,
d'où la nécessité juridique d'avoir éventuellement à respecter
scrupuleusement les conditions politiques établies par la loi Dion.Bien
sûr,ils s'en trouveront plusieurs pour prétendre que le Québec n'aura pas à
respecter les termes de la loi Dion mais le fondement de leurs prétentions
ne trouvera aucune assise en droit international. Le drame de la loi
québécoise de décembre 2000, c'est qu'elle est bâtie sur une demi-vérité et
dessert finalement les intérêts du Québec.Et ce n'est pas la motion du
gouvernement Harper, déclarant que les Québécois forment une nation
actuellement au sein du Canada, qui change cette situation.

Julien Gaudreau a dit…

Ton blogue s'en vient pas mal classe Pierre ! :P

C'est chouette que tu sois inscrit aux blogues souverains, enfin un contrepoid au "blogging torys".

Lâche pas, nous vaincrons,

Julien