mercredi 12 septembre 2007

La gratuité des études de la maternelle à l'université !

Je vous suggère de lire un bon article dans L'Aut'Journal qui s'intitule "Le coût des études doit baisser" . Je crois, personnellement, que l'éducation doit devenir la première priorité du Québec et que, dans un Québec souverain qui contrôlera tous ses impôts, nous devrons tendre vers la gratuité des études de la maternelle à l'université.

« Il faut aller vers la gratuité. C’est le même message que les chefs des trois grandes centrales syndicales, Claudette Carbonneau de la CSN, Henri Massé de la FTQ et Réjean Parent de la CSQ ont exprimé publiquement lors du Forum
social québécois à la fin du mois d’août »


Vous trouverez ici plusieurs réponses à vos questions concernant la gratuité scolaire. Si ces quelques arguments ne vous ont pas convaincu, vous devez alors lire le mémoire , très bien étoffé, préparé par l'Assé (Association pour une solidarité syndicale étudiante). On y cite en exemple les cas de l'Allemegne, de la Suède et du Mexique où la gratuité est effective.

Je militerai pour que le Parti Québécois en fasse son cheval de bataille lors de la prochaine campagne électorale.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher Pierre,

Je partage ton cheval de bataille à 3000%. On doit faire des choix de société au Québec et je crois que la gratuité scolaire est un choix qui améliorera notre Québec dans son ensemble. Une population plus éduquée veut dire une population qui participe davantage à la vie économique, un société où il y a moins de gens sur l'aide sociale. Comme nos grandes institutions ou nos ressources naturelles, l'éducation devrait être considérée comme un joyau.

Dans ce combat, mon cher Pierre, soit assuré que je serai à tes côtés !

Jerry Beaudoin (Bellechasse)

Anonyme a dit…

Salut Pierre,

Tu as bien raison d'appuyer la gratuité scolaire. Elle était dans le programme de la Révolution tranquille. On s'est jamais rendu jusqu'au niveau universitaire. Il faut relire les articles d'André Langevin sur la gratuité scolaire, l'éducation et la laïcité. Et bien sûr, son article célèbre intitulé «Une langue humiliée», en 1964, tous articles qui lui valurent le prix de Liberté

On dira chez les opposants que c'est moins d'argent pour l'Université : pas si l'État, qui fait une priorité de la gratuité et de l'éducation, subventionne les niveaux d'enseignement à hauteur nécessaire. Il y va de l'égalité des chances. En compensation, on peut resserrer les exigences de la durée des divers diplômes universitaires.
Quant à celles et ceux qui viennent de l'étranger étudier chez nous, on peut charger des frais mais en continuant de privilégier les étudiants francophones. Il ne faut jamais oublier par ailleurs qu'un étudiant étranger qui nous fréquente et tisse des liens de culture et de savoir est aussi un investissement dans l'avenir des échanges entre les pays. Fréquenter un pays pour des études, c'est même tisser des liens économiques qui passent d'abord par la culture.
Enfin, c'est là l'objet d'un beau débat, celui d'une société qui ne vend pas le savoir pour la formation de base de ses citoyens.
Avec mes salutations. André Gaulin (Montmagny-L'Islet)

richard a dit…

Pffft! Gratos = nada!

Donne-lui un poisson ou montre-lui à pêcher!

Ceci étant dit, je suis bien conscient que le pouvoir d'achat d'aujourd'hui n'est pas celui des années '70. Cependant encore faut-il Y CROIRE aux études! Qu'en est-il de la place de l'instruction au Québec? Faisons tout de suite la nuance. Instruction = ce qu'on apprend à l'école - se meubler la tête de façon intelligente et critique. Éducation = ce qu'on apprend en famille - vivre en société - se meubler la tête de façon citoyenne.

Ce qui est gratuit est acquis. Voyez l'assurance maladie. Ça "coûte rien". Faites-moi rire. Et le premier qui me taxe de droitisme n'a rien connu!

Quand c'est donné, ça vaut peu, sinon rien. Je suis contre la gratuité dans la mesure où je ne vois aucune implication fondamentale du sujet. Dans quelle mesure devons-nous aider le sujet est une autre question.

Au-delà de cette fameuse question, que vaut l'instruction au Québec? On a jeté l'eau du bain avec le bébé. Avez-vous lu le test des parents dans le Journal de Québec (de Montréal, pour la province) quant aux façons dont les enfants apprennent? Le fin du fin dans la cassure des générations. Des mots pour ne rien dire, des expressions qui font plaisir aux dictateurs pédagogiques qui justifient leur emploi en inventant des n'importe quoi. Et je les veux gratos???? Alors que je me suis obstiné avec mon aînée pour les câliboire de division "en croix" pour en revenir quelques années plus tard aux bonnes vieilles divisons avec le simple crochet!!!!!! Alors que je me suis battu avec le système pour que ma deuxième double sa 2e année parce qu'elle a eu le malheur de naître avant le 30 septembre? Qu'on a gagné parce que le directeur de l'école a considéré, entre autres, que nous étions des "parents articulés" et que notre fille était d'accord pour recommencer une expérience pénible?

Ah! Avant la gratuité scolaire, il y a bien des choses à régler! Entre autres, les gagner. C'est trop facile de dire que c'est gratuit. Je n'ai pas lu dans le détail ce qui se passe en Suède ou au Mexique mais je me rappelle avoir lu qu'on n'est pas obligé de faire comme les autres, incluant les États. Eh bien, faisons différent. Essayons un système gratuit qui commence au primaire avec une qualité d'instruction et une qualité pédagogique qui INCLUT les parents et qui ne veut pas faire des élèves de 5e secondaire (il y a peu, on disait secondaire 5, mais on survit aux fonctionnaires) des maîtres en mathématiques au détriment du reste. 5 x 5 = plusse 25. Trouvez l'erreur!!

La gratuité ne remplace pas l'effort et je me fous de ceux et celles qui disent que l'accès à l'éducation est universel dans ces conditions. Où est la responsabilité des parents? Car le mot qui fait peur est RESPONSABILITÉ!!!!!!!! Horreur, quel mot de droite. Comment puis-je être responsable de mon sort alors que la société m'aliène. Eh ben voilà, c'est le serpent qui se mord la queue.

Continuez à revendiquer l'instruction gratuite (l'éducation, c'est la job de vos parents - en passant, y sont où??) et peut-être en arriverons-nous à un compromis, mais pas gratuit, je vous le promet.

Pour conclure, je me bat l'oeil des mémoires de 70 quelques pages sur ce qui se passe ailleurs. Vous me faites rire. Nous voulons être différents, mais pas trop, surtout si ça ne coûte rien.

N.B.: Juste un mot pour me situer. Ainé de 11 enfants, 51 ans, papa menuisier, maman à la maison. Pas droit aux prêts et bourses contrairement à mes frères et soeurs plus jeunes (allez comprendre). Grève des prêts bourses dans les années '70, fondateur du syndicat de mon Cegep. Université payée par bibi (tout comme ma conjointe - ah!ah!) bien que nous rêvions d'étudier sans avoir à travailler à temps partiel. Mais que voulez-vous, nous avions nos ambitions!! Fille aînée, 23 ans, a payé 65 % de ses études en travaillant MÊME SI NOUS LUI AVIONS-DIT QUE NOUS AVIONS UN FOND POUR L'AIDER! Appartement inclus! Ah ben verrat! Imaginez, elle travaille dans son domaine à temps plein.

La gratuité NON, le support et l'aide OUI avec un système qui fait preuve de bonne volonté, ce qui ne me semble pas le cas.

Richard Lapointe, Beauce-Nord

Jimmy Grenier a dit…

C'est lorsqu'on se met à parler de débats comme ceux-ci que le PQ commence de plus en plus à perdre mon adhésion. On se dit rassembleurs, prêts à accueillir tout le monde pour le projet de pays et à bras ouverts pour les autres formations politiques. On dit qu'on a compris à la dernière élection, que le PQ a fait des erreurs dans le passé, mais dès que vient le temps d'appliquer ces belles paroles, on retourne dans nos belles habitudes de tout vouloir universel pour tout le monde. La vraie vie n'est pas aussi simple.

Gratuité scolaire ? Non merci.

Qu'on se le tienne pour dit : je viens d'un milieu modeste. Très modeste. Défavorisé si vous préférez.

Que fais-je dans la vie? Ceux qui me connaissent savent que je suis enseignant au secondaire. Donc, le système actuel m'a permis d'accéder à des études supérieures. Si je n'ai pas fait de maîtrise ou de doctorat, ce n'est pas par manque de ressources financières, mais bien parce que mon objectif était atteint après un baccalauréat de quatre ans.

Dans un monde idéal, l'éducation est gratuite. Manger est gratuit. Se loger est gratuit aussi.

Dans la réalité, on sait très bien que ça ne fonctionne pas comme ça.

Je vois déjà les gens m'accuser d'être un méchant gars de droite, un jeune individualiste, nombriliste qui se fout éperduement du sort d'autrui et pour qui ce qui ne compte n'est que son confort de parvenu de classe moyenne. Faux.

Je crois solidement entre une équité des générations et une équité des chances.

Notre société est une société de droits, mais on oublie trop souvent les devoirs. Or, un des devoirs de notre société est d'être équitable envers tous, et non pas égal. Le régime actuel des prêts et bourses est une belle mesures progressiste que nous devrions améliorer plutôt que de penser à une gratuité pure et simple.

Les statistiques dans les cégeps sont éloquentes : c'est gratuit, mais combien terminent leurs études dans les délais prescrits? Combien changent de programmes?

C'est dans les mentalités : quand c'est gratuit, c'est moins important. Il faut valoriser l'éducation.

Je blâme sévèrement les instances comme le CNJPQ dans laquelle je ne me reconnais absolument pas. Cette instance qui se dit représentative des jeunes milite activement pour soi-disant l'éducation. Une éducation palier unique...

Or, avant de se rendre à l'université, le jeune doit d'abord et avant tout passer par les écoles primaires et secondaires. Avant de militer pour la gratuité scolaire, peut-être faudrait-il penser à améliorer le service qu'on offre dans ces instances. Les écoles manquent de ressources, tombent en ruine, etc.

De plus, en accordant la gratuité scolaire, on créerait une inéquité importante : depuis bien longtemps, on a dévalorisé l'enseignement professionnel. Or, en donnant la gratuité à tous les niveaux, on est encore une fois en train de dire que ce qui compte vraiment, c'est l'université. Est-ce que l'ensemble de la société – incluant les travailleurs professionnels, doit payer pour de dispensieuses études universitaires – alors que l'étudiant universitaire lui même ne le ferait pas? Bref, imaginons la situation suivante. Deux jeunes de 22 ans. Un est plombier, de classe moyenne. Lourd payeur d'impôts, donc qui finance les études universitaire du second, qui profite gratuitement du système? C'est inéquitable. Ne vous demandez pas pourquoi la démagogie adéquiste fonctionne : elle s'alimente du mécontentement populaire et une situation telle que je la décris créerait du mécontentement populaire.

Faire payer les étudiants étrangers? D'accord. Mais ils paient déjà plus que les étudiants Québécois. Augmenter drastiquement les droits de scolarité pour eux ne ferait que décourager certains de venir ici et nous priver de potentiels immigrants de qualité et de financement potentiel pour les universités.

Ceux qui disent vouloir trouver d'autres sources de financement pour les universités, c'est bien beau. Mais voulez vous vraiment avoir une chaire de recherche Kellogg's en agricultuire? Un pavillon Wal Mart en marketing? Une unité Pfizer en pharmacologie? Chercher de nouvelles sources financières autrement que par l'augmentation du fardeau fiscal, ça veut dire faire entrer le privé. Et qui dit privé, dit intérêts privés.

D'autres me diront qu'ils doivent payer un impôt post-universitaire pour les nouveaux diplômés sur le marché du travail. Si on prends cette hypothèse, on présume que ça sera moins dispendieux que de rembourser ses prêts! Sinon, où est l'avantage ? Les groupes étudiants se défendent en disant que ce n'est pas gratuit, ils vont payer cet impôt après. Mais si ce n'est pas moins avantageux pour l'étudiant, pourquoi changer le système actuel?

Il faut regarder ailleurs pour des solutions. Une, selon moi, est de bonifier le régime des prêts et bourses. Une avenue intéressante pourrait être d'exempter l'étudiant sortant de frais d'intérêts pour toute la durée de son remboursement. Cette mesure serait bénéfique ; certains pourraient économiser près d'un millier de dollars par année en intérêts.

L'autre, en lien avec la première, c'est de bonifier le régime des prêts et bourses. Plusieurs personnes qui travaillent pendant qu'ils sont sur ce régime sont coupées sur leurs bourses s'ils travaillent trop d'heures pendant l'été : une aberration! D'autres, pour d'obscures raisons, ne bénéficient pas de bourses, mais seulement de prêts.

Une véritable équité des chances veut que le plus pauvre qui a volonté de s'en sortir soit en mesure d'accéder à des études. Le régime des prêts et bourses est là, il faut le bonifier et en améliorer le fonctionnement. Passer par le régime des prêts et bourses, c'est aussi faire payer les plus riches.

Oui à l'éducation, mais l'éducation dans son sens large. L'argent investi par l'État doit être majoré dans les universités pour offrir une meilleure qualité d'enseignement oui, mais surtout pour développer de nouveaux crénaux et faire de la recherche et développement un fleuron du Québec moderne. Par contre, donner la gratuité scolaire, c'est encore une fois faire du mur à mur, déresponsabiliser l'indivudu. Et dévaloriser cette éducation si chère au développement de notre nation.

Et je signe : souverainement vôtre, en sachant que je ne ferai pas l'unanimité... mais qui la fait au PQ?

Suis-je dans le mauvais parti? On m'a déjà dit que oui. J'espère que ces personnes se trompent.

Jimmy Grenier

Anonyme a dit…

Je n'ai pas vraiment le temps de me perdre dans le débat et de poster un grand commentaire, il est tard, et mon coeur n'y est pas trop.
Je crois que c'est effectivement une bonne idée de faire au Québec le choix de société. que tout le monde ait droit à une éducation de qualitée et gratuite.

Ce qui par plusieurs études est effectivement possible (source donné par l'ASSÉ), bien que je n'en sois pas un grand fervent, dnas leur méthode de faire. L'idée c'est que c'est possible pour seulement 550 millions.

550 millions c'est.
Moins que les baisses d'împot de cette année.
550 millions c'est moins que l'ensemble des travaux routiers qui ont été fait cette année.
550 millions c'est près de 20 fois moins que l'argent dépensé par le Canada juste cette année dans la guerre. Alors que paradoxalement ceux qui entre dans l'armée ont droit à une gratuité scolaire complète.

Anonyme a dit…

Le samedi 15 sept 2007

LE SOLEIL - POINT DE VUE

On doit maintenir les frais de scolarité à leur minimum

Thomas Ouellet-St-Pierre

Étudiant, Université Laval


(À Brigitte Breton) — J'écris en réaction à votre éditorial du 6 septembre sur les frais de scolarité; non pas parce que votre position est proprement outrageuse, mais bien parce que je la crois extrêmement répandue et proportionnellement néfaste. Vous soulevez la nécessité pour le gouvernement de réinvestir directement ou indirectement dans l'éducation post-secondaire, ce que j'appuie avec enthousiasme. Vous dites également que les étudiants, qui «profitent le plus» des fonds en éducation, doivent également être mis à contribution dans le financement, et qu'une hausse de 50$ en 13 ans n'est pas contraignante; ce qui, déjà, me laisse moins enthousiaste.

Les autres frais ont augmenté bien davantage

Premièrement, et vous le soulignez vous-même, l'augmentation constante, depuis 1994, des frais afférents imposés aux étudiants (300%), ternit légèrement le lustre de ce prétendu gel; les augmentations des frais totaux imposés aux étudiants ont suivi plus ou moins le taux d'inflation au fil de la dernière décennie. Aussi, je crois que l'on peut donc conclure avec un peu plus de justesse qu'il ne s'agit pas d'une «augmentation de 50$ en treize ans», ce qui semble effectivement dérisoire sous cette forme sophistique, mais bien d'une nouvelle augmentation de 500$ étalée sur cinq ans (donc de l'ordre de 33% à 50% dépendamment des universités du Québec) — augmentation que le gouvernement se fera sans doute plaisir de réitérer les cinq ans écoulées, si elle se fait sans heurt comme vous le recommandez.

Cela dit, mon point principal est le suivant : je veux attaquer cette idée, colportée à outrance, que les étudiants doivent participer au financement du service dont ils sont les premiers bénéficiaires. Logiquement, tout ça me semble très acceptable; ç'en est presque un lieu commun. Pragmatiquement, cependant, je crois qu'il est aisé de voir de meilleures façons d'approcher cette réalité.

Premièrement, il suffit d'observer le phénomène avec un minimum de clairvoyance pour constater que l'éducation, en tant que mouvement global, amène un profit net pour absolument tous les citoyens québécois; en allant à l'université, je ne fais pas que me garantir une plus grosse voiture, je deviens par le fait même un bien meilleur citoyen, comme le prouvent et le bon sens et les études sur le sujet : avec un plus haut taux de scolarité viennent un meilleur niveau de santé, un plus bas taux de criminalité, un plus haut revenu dépensé et imposé, une meilleure participation citoyenne, etc.

Pas un caprice

Il faudrait comprendre, me semble-t-il, que l'éducation n'est pas un caprice personnel, mais bien le meilleur investissement social possible, tout particulièrement dans le cadre économique actuel forçant le Québec à spécialiser davantage sa main-d'oeuvre pour réagir aux compétitions asiatiques dans les milieux industriels, par exemple.

Mais je crois aussi qu'il faut constater que la sempiternelle dynamique «nous augmentons les frais, mais nous augmenterons aussi les bourses», en plus d'être un engagement historiquement bancal, est une mécanique relativement inefficace et superflue. Il existe déjà dans notre société un système solidement implanté pour répartir TOUS les coûts institutionnels à travers les différentes couches sociales en vertu des revenus respectifs de ces couches; il s'agit de la fiscalité. Or, dans cette optique, il est absolument ridicule de surcharger les étudiants, un des groupes sociaux les plus pauvres, d'une importante partie du fardeau du deuxième plus gros engrenage gouvernemental après la Santé, à savoir l'Éducation.

Il me semble en conséquence plus que souhaitable de garder les frais de scolarité à leur minimum (et donc idéalement de les diminuer), dans le but d'encourager les gens à massivement se spécialiser, pour, quelques années plus tard, leurs études terminées, taxer et imposer leur revenu (qui est, ô miracle, ainsi plus élevé!), plutôt que de les faire indûment payer durant leurs études, ce qui, en réalité, ne fait que raccourcir lesdites études et enrichir des banques qui n'ont pas besoin de notre aide pour le faire avec beaucoup d'efficacité.

Peu importe comment on présente la chose, augmenter les frais de scolarité, plus souvent qu'autrement, c'est décourager la scolarité.