Louis Cornellier, dans le Devoir de la fin de semaine de Pâques, y va d'une très bonne analyse du livre de Gilbert Paquette paru il y a quelques jours déjà. La nécessaire alliance, édité par les Intouchables ouvre la voie à une bonne discussion que devraient avoir les autonomistes et les souverainistes avant les prochaines élections. Je souscris totalement à cette initiative qui pourrait nous sortir de l'ornière dans laquelle nous sommes actuellement embourbés.
Le Parti Québécois, Québec-Solidaire et l'ADQ sont largement majoritaires dans l'opinion publique si on additionne leurs appuis. Pourquoi donc rester immobile puisque nous avons en main la clé d'une possibliité de grand avancement pour le Québec. Nous devons impérieusement faire la liste des pouvoirs dont le Québec doit disposer pour assurer son avenir. Nous devons nous entendre sur une stratégie de rapatriement de ces pouvoirs et nous devons aussi nous entendre sur les conséquences politiques engendrées par un refus d'Ottawa de nous accorder ces pouvoirs.
Comme souverainiste, je suis persuadé qu'Ottawa et les provinces refuseront que le Québec ait un statut spécial "autonome" au sein du Canada. Comme le dit Gilbert Paquette, cité dans l'article de Louis Cornellier, si le Gouvernement du Canada devait nous accorder ce statut, tant mieux mais le Québec voudra, tôt ou tard aller plus loin. C'est dans l'ordre naturel des choses.
1 commentaire:
Bonjour M. Bluteau,
J’ai mentionné la stratégie de M. Paquette, inspirée par la proposition de pacte du Rassemblement pour l’indépendance du Québec (RIQ), dans un de mes commentaires sur ce blogue. Au départ, j’envisageais cette option d’un bon œil mais plus j’y pense et plus je réalise qu’elle nous conduirait inévitablement dans un nouveau cycle de « négociations » avec Ottawa, une quête d’un renouvellement du fédéralisme. Louis Cornellier l’expose parfaitement dans son article : l’autonomisme doit sortir gagnant si nous voulons des résultats, et, ces résultats, ne pourront qu’être de nature autonomiste.
Certes, j’appuie sans réserve la construction d’une coalition de partis, mais il lui faut des bases indépendantistes comme le propose le RIQ. Le travail sera plus long mais les résultats seront clairs.
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