lundi 10 mars 2008

Un peu d'humour ne nous fera pas de mal !


J'attire votre attention sur un billet signé Michel Gendron publié sur Vigile le dimanche 9 mars. Intitulé :"Le Conseil national du Parti Québécois: un peu d'humour ne nous fera pas de mal..." l'auteur fait du bien à lire en ces périodes moroses où, "comme l’a déjà dit un jour le tristement célèbre Jean Chrétien, « il y a beaucoup de déchirage de chemises chez les séparatisss ces temps-ci ». Prévoyez acheter local, sinon ce sera l’industrie textile chinoise qui empochera."

Michel Gendron passe en revue les propos d'André Pratte qui se plaint, dans un article intitulé "L'étapisme extrême", de l'ambiguïté de l'approche proposée par le Parti Québécois, de Benoît Pelletier qui a littéralement sauté les plombs en accusant Mme Marois d’entretenir la confusion sur ses véritables intentions. « Mme Marois n’a pas le courage qu’ont eu les Jacques Parizeau avant elle et ses prédécesseurs, René Lévesque notamment, de nous dire qu’il y aura un référendum et de nous donner l’échéancier. À mon avis, on est en présence d’une démarche qui est insidieuse, qui n’est pas suffisamment honnête. » Mais non Benoît, y en aura pas d'échéancier cette fois. On va juste faire le travail de porte à porte qu'on aurait jamais du abandonné et on va convaincre les Québécois un à un s'il le faut.

Dans le même article Michel Gendron essaie de comprendre la réaction de Stéphane Dion qui se déclarait satisfait de la démarche proposée par le Parti. Pour Gendron le but du Capitaine Canada serait de semer la division chez les souverainistes. "En agissant ainsi, Dion souhaite tout bonnement que les indépendantistes radicaux y voient là la preuve que le PQ a définitivement baissé les bras. Déjà, on constate qu’il n’a pas tort : plusieurs sont tombés dans le panneau." En me fiant à ma boite de courriel qui ne dérougit pas de ces indépendantistes radicaux offusqués, je crois qu'il a bien raison.

Je ne suis pas surpris que la palme de l'imbécilité revienne à Richard Martineau. Allez lire son billet dans le journal des scabs de PKP intitulé "Parle parle, jase jase !" . Je n'ai pas vraiment le goût de commenter et mon opinion sur ce sale bonhomme ne changera pas après cette lecture, au contraire.

En conclusion, Michel Gendron écrit un paragraphe que j'aurais moi-même pu écrire tellement il est lucide:

"Un tournant que semblent apprécier les militants du parti : la gouvernance nationale. Plutôt timide, la proposition du national s’inscrit dans le respect de la constitution canadienne. Par contre, il y a des comtés qui ont le goût de s’engager dans des gestes de rupture. Le PQ jouera la prudence : pas question de s’élancer sur tous les fronts et de se faire massacrer dans « une campagne de Russie ». Ne répétons pas l’erreur de Napoléon et celle de l’Autre. Que nos perpétuels insatisfaits se rassurent : il y a quand même de belles idées sur la table. Je dis ça pour la forme, je sais qu’ils n’écouteront pas. Il existe de ces états de transe que rien ne pourrait parvenir à soulager."

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Dans un autre article signé Denis Lessard dans la Presse on a pu lire, samedi le 8 mars, que "La conversation nationale a fait jaser au PQ" et qu'on songe, dans l'entourage de madame Marois à changer l'expression. Dommage, pour une fois les Québécois aurait pu ajouter une nouvelle expression à leur vocabulaire souvent déficient. Toutefois, c'est vrai qu'une idée qu'il faut expliquer et commenter parce qu'elle n'est pas assez claire au départ est une mauvaise idée. Mais c'est drôle que je n'ai pas lu d'articles ou vu de caricatures dans les journaux écossais ou britaniques ridiculisant l'idée de la "National conversation" écossaise. On est-y plus épais ? Faut croire

1 commentaire:

Mía a dit…

HAHA! Le rôles des médias dans cette société me fera toujours rire (ou pleurer). Honnêtement, on devrait bannir ces faiseurs d’opinions bornées à la André Pratte et Richard Martineau, ils ne méritent pas l’attention des lecteurs. M. Martineau est grossier et M. Pratte n’écrit que la moitié de l’information (celle qui l’arrange en général). Quant à moi, j’ai banni la presse depuis longtemps! Vive le Devoir libre! Seul journal qui ne dépend pas d’une compagnie quelconque de masse-médias!
Mía