Voilà qu'enfin le Parti Québécois se décide à sortir publiquement en ce qui concerne notre dépendance face au pétrole. J'avais bien entendu, il y a quelques semaines, le député de Jonquière à l'émission "L'heure des comptes" à Radio-Canada. Je ne l'avais pas trouvé très fort en contenu. Si on lit attentivement les propositons adoptées lors du Conseil National de mars dernier (et que vous trouverez dans un message précédent) je crois qu'il y avait là matière à un gros show de presse et à un projet de loi.
Pourtant, dans un communiqué daté du 6 mai on fait dire à monsieur Gaudreault " Différentes mesures pourraient être mises de l'avant : accroître les mesures fiscales pour l'achat de véhicules moins énergivores, développer des plans d'aide de conversion pour réduire le chauffage au mazout, développer davantage les transports en commun et augmenter les incitatifs pour les utiliser, appuyer plus fortement la recherche et développement pour l'hydrogène par exemple. «Ce sont des mesures qui doivent être examinées attentivement parce qu'il y a là des solutions concrètes. L'idée, c'est de mettre ça dans un plan d'ensemble ce que n'a pas fait le gouvernementCharest», a déploré Sylvain Gaudreault." Manifestement, il n'avait pas lu son communiqué avant de passer à Radio-Canada.
Aujourd'hui, en visite au Salon de l'environnement à Montréal madame Marois a cru bon de revenir sur le sujet. J'espère que sa sortie aura un certain impact médiatique. Vous pouvez lire ici la sortie de madame Marois sur Cyberpresse.
Dans Le Devoir d'hier, Bernard Landry allait dans le même sens et parlait d'une nouvelle révolution pour le Québec avec la fin de la dépendance au pétrole. Si monsieur Landry voulait piler sur son orgueil et devenir un bon joueur d'équipe; si madame Marois oubliait les chicanes du passé, elle demanderait à monsieur Landry de faire partie de son équipe à la prochaine élection et de prendre la tête du Ministère de la souveraineté. On peut toujours rêver !
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