mercredi 10 décembre 2008

Un autre leader populiste à l'ADQ ?

Nous apprenons ce matin dans les média que Stéphane Gendron, maire de Huntingdon, pourrait être intéressé à chausser les bottines de Mario Dumond comme leader de l'ADQ. Qui se ressemble s'assemble dit-on ! L'animateur TV-Radio "loose cannon" serait bien à l'aise dans ce parti qui fait flèche de toutes controverses et qui aime jouer au pyromane sans savoir comment éteindre les feux allumés.
Voici un florilège de quelques controverses, recencées par un rédacteur de Wikipédia, auquelles Stéphane Gendron a été mêlé dans le passé et qui pourrait sûrement resurgir dans le cas où celui-ci décidait de plonger dans la course à la direction qui s'engage à l'ADQ:

"Le 13 juillet et le 24 juillet 2005, à l'émission "Couvre-Feu", sur les ondes du 98,5 FM, où il était invité à commenter l'actualité, Stéphane Gendron critique la décision du gouvernement du Québec qui, invoquant un manque de données scientifiques, hésitait à rendre accessible le Herceptin, un médicament contre le cancer du sein. Gendron traite le premier ministre Jean Charest de «meurtrier», d'«imbécile» et de «menteur», l'accuse de «faire mourir le monde» et insinue qu'il souffre d'un «cancer du cerveau». Le maire de Huntingdon ajoute que si sa propre épouse était atteinte d'un cancer du sein, il se rendrait lui-même à Québec pour administrer une «raclée» à Jean Charest, qui en «mangerait toute une» selon lui. Le premier ministre fera parvenir une mise en demeure à Stéphane Gendron, qui s'excusera en ondes. Il s'agissait de la première, et seule fois, que Jean Charest réagissait par le biais d'avocats à une charge personnelle lancée par les médias. Ironiquement, le gouvernement a rendu le Herceptin accessible le 22 juillet.

En ondes à TQS en août 2006, lors du conflit entre Israël et le Liban, Gendron a comparé les Israéliens à des « nazis des temps modernes ». L'animateur fut pressé de nuancer ses propos, et de préciser qu'il visait le gouvernement de l'État d’Israël et non sa population.

En décembre 2006, Gendron a été sanctionné par le Barreau du Québec, qui l'a déclaré coupable de deux infractions à son code de déontologie. Peu après, il fût radié de l'ordre et n'est donc plus avocat à ce jour. À TQS le 31 mai 2006, l'animateur avait attaqué la juge Lise Côté de la Cour d'appel, suite à une peine jugée trop clémente à l'endroit d'un père incestueux ayant agressé sa fille de 4 ans et diffusé les images des agressions sur internet. Stéphane Gendron avait traité la juge Côté de «très déshonorable», de «juge sans jugement», de «savante juge ignorante déchue intellectuellement», de «maudite épaisse», de «honte nationale», de «folle», de «femme frustrée» et de «bonniche de service» L'avocat ne s'est pas présenté à l'audition de sa cause en octobre, puis a brûlé le jugement en ondes à la télévision.

Le 18 décembre 2006, il a été renvoyé de TQS à cause du trop grand nombre de plaintes portées contre lui.Cette raison s'est avérée fausse par la suite, le seul plaignant étant l'ex-Député libéral provincial André Chenail ayant réclamé la peau de l'animateur en mettant de la pression sur le réseau TQS. Le principal intéressé estime que, contrairement à ce que le réseau a mentionné dans son communiqué, il n'a jamais été informé des plaintes à son endroit. Il affirme aussi que sa participation à l'émission Tout le monde en parle à Radio-Canada a déplu à ses patrons.

Le 28 mars 2007, on apprend que la veille, Corus Québec décide de ne pas renouveler le contrat de l'animateur de l'émission Le Couvre-feu, il doit ainsi quitter la station, sans être congédié. "

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