L'exploitation des sables bitumineux est un sujet économique et environnemental qui peut susciter une certaine réflexion dans la population et je ne comprends pas pourquoi les souverainistes québécois ne l'ont pas encore utilisé comme argument pour convaincre de l'urgence de quitter le Canada pour partir notre propre business: le pays du Québec ! François Cardinal ne va pas jusqu'à proposer l'indépendance du Québec dans son article de la Presse mais il trace un portrait fort juste de la situation catastrophique qui nous guette à court terme.
Je vous parlais, il y a quelques messages, de mes deux concitoyens qui voteront conservateur même si leur tendance naturelle serait de voter pour le Bloc. Dans le fil de la conversation j'ai abordé le dossier des sables bitumineux et du rôle important qu'a joué le gouvernement fédéral en subventionnant, à coup de plusieurs centaines de millions, la recherche et le développement de cette exploitation. J'ai senti alors que nous n'avions pas à gratter bien loin pour faire ressortir toute l'injustice que représente ce "coup de pouce" fédéral à une industrie qui ne rapporte rien au Québec. Ce coup de pouce dont nous payons environ 20% par nos impôts et taxes fédérales.
Mais il ne faut pas s'arrêter là. Il faut alors parler des conséquences environnementales de cette exploitation des sables bitumineux considérée comme le plus grand projet industriel de l'histoire et le plus destructif pour la planète. Après la destruction des forêts amazoniennes, l'exploitation des sables bitumineux devient donc la deuxième plus grande destruction de forêts sur terre. Pour chaque baril de pétrole produit nous avons besoin de 5 barils d'eau qui ne sont pas traitées et forment des bassins visible de l'espace. À moyen terme il y aura production de 3 millions de barils de pétrole par jour (donc l'utilisation de 15 millions de barils d'eau par jour....moyenne piscine !) La dépollution coûtera un bras, sera sûrement grassement subventionnée et nous en paierons, comme Québécois, autour de 20% sans en avoir retiré un seul dollar de bénéfice.
Alors, vivement à nos calculettes et donnons-nous un argumentaire solide sur la nécessité de quitter le Canada avant que les coûts de la dépollution ne nous atteignent. Faisons du Québec le pays le plus écologique au Monde; un modèle dont voudront s'inspirer toutes les nations. C'est réaliste...........faut juste le vouloir !
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