Yves Demers de Saint-Agapit, 54 ans, s'est pendu le 28 juillet dernier. Sa famille nous parle, courageusement, ce matin dans Le Soleil, de ce qui a amené cet employé de la Fromagerie Bergeron à poser le geste de s'enlever la vie. Je ne connaissais pas Yves Demers mais vous et moi pouvons identifier facilement plusieurs autres personnes qui vivent le même drame que lui.
Comme sa famille, nous ne pouvons faire grand chose pour leur venir en aide. Le jeu pathologique est une maladie mentale qui fait ses ravages et détruit des vies et des familles.
Bien sûr que Loto-Québec fait des affaires d'or avec cet appât du gain facile. Bien sûr que la disparition des appareils de loto-vidéo verrait resurgir le crime organisé dans ce secteur d'activité criminelle mais je pense que les coûts sociaux rattachés à ces jeux de hasard sont plus élevés que les bénéfices retirés par l'État.
"Selon les calculs conservateurs effectués par Gaétan Demers, son frère, qui était célibataire et qui n’avait pas d’enfant, a flambé rien de moins que 60 000 $ dans les appareils au cours de la dernière année et demie. Si ce n’est pas plus. Gaétan a dû racheter la terre à bois de son frère afin de lui permettre d’éliminer ses dettes accumulées sur quatre cartes de crédit."
Ce n'est pas au bingo ni en achetant quelques billets de Loto 6/49 qu'on peut flamber 60 000$ en un an. Ces machines "gobe-dollars" doivent disparaître (hors des casinos où les consommaeurs sont mieux encadrés) du territoire du Québec. Et que la police fasse son travail et traque les bandits qui voudront les ressuciter illégalement.
1 commentaire:
M. Bluteau, rien ne peut empêcher un joueur de jouer et ou de se suicider.
J'ai connu un endroit où à chaque soir des joueurs se sont échangé des payes au complet et même une maison.
Votre dernière phrase : que la police fasse son travail...hum, c'est comme mettre un police sur chaque rues du Québec...
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