mercredi 20 août 2008

Le ministre Clement dénonce les lieux d'injection supervisés !


La question du jour sur le site de Cyberpresse est la suivante:

Êtes-vous en faveur de sites d'injection supervisée?

Comme vous le voyez dans le tableau de droite, à 10 heures ce matin 1038 personnes se sont prononcées, 48 % se sont dites en faveur et j'en suis.
Le Ministre de la Santé fédéral a surpris tout le monde la semaine dernière en dénonçant l'inefficacité des lieux d'injection supervisés, comme l'InSite de Vancouver, et en affirmant que les médecins qui appuient de tels projets devraient «questionner leur éthique professionnelle».
Pourtant, si vous prenez le temps d'aller sur le site d'InSite de Vancouver, vous verrez un bilan plus qu'intéressant. Le site d'injection est populaire: 7200 personnes y sont inscrites; une journée moyenne entraîne la visite de plus de 600 toxicomanes; des 500 cas d'overdoses vécus à InSite, aucun n'a eu une issue fatale. En plus de constituer une barrière à la propagation du VIH/SIDA le cente a servi de porte d'entrée pour de nombreuses cures de désintoxication (une personne sur cinq).
Le Québec doit annoncer, cet automne la création d'un site d'injection supervisé à Montréal. Tant mieux.
En ce qui concerne la réaction du Ministre Clement, elle ne me surprend guère. C'est dans la logique de ce gouvernement de droite.
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DERNIÈRE HEURE:
À ma grande surprise le Ministre non élu de la Santé du Québec, monsieur Yves Bolduc vient de signifier son opposition à l'implantation d'un centre d'injection au Québec; semblerait que l'opinion publique n'en veut pas ! Je viens de lui écrire pour protester et je vous encourage à le faire à l'adresse suivante: ministre@msss.gouv.qc.ca

1 commentaire:

Anonyme a dit…

En effet, les conservateurs croient que "les efforts gouvernementaux devraient plutôt être recentrés sur la répression et le traitement des toxicomanes". C'est pourquoi ils viennent de lancer une campagne intensive de publipostage dans la région de Vancouver pour convaincre la population que la meilleure chose à faire est de fermer ce centre.

Plus surprenant par contre, le ministre non-élu (et même battu dans son propre comté) de la santé du Québec vient d'annoncer aujourd'hui qu'il était contre les centres d'injection supervisée au nom de l'opinion publique (ce qui va à l'encontre du sondage que tu présentes aujourd'hui mais qui concorde peut-être plus avec l'opinion du comté où il tente présentement de se faire élire) et qui remet même en question les projets de centre de ce type prévus pour l'automne et le printemps prochain.

Qui a dit qu'"on arrête pas le progrès"?

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2008/08/20/002-piquerie-quebec.shtml

Tommy Dubé